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Éclairer moins, mais éclairer mieux !

Le plan d’éclairage du quartier a été imaginé par son concepteur, le cabinet LEA (Les Éclairagistes Associés), comme une manière de changer de modèle :

« Au lieu de penser la ville par la lumière à partir d’un éclairage l’inondant d’un second jour artificiel » penser la ville par le nocturne. « C’est certes penser la ville en termes d’échanges, d’activités et de sécurité, mais c’est aussi penser la ville par le nocturne et les contrastes d’ombre et de clarté de toute la nature et de l’environnement terrestre ».

Le projet d’éclairage du quartier doit permettre à la fois de se sentir bien et en sécurité, mais aussi de redonner une dimension apaisante à l’ombre.

© LEA - Plan d’éclairage quartier Danube

Trop d’éclairage nuit à la perception ou l’observation du ciel étoilé, est une cause de perturbation pour la biodiversité et aussi une source de gaspillage énergétique avec des coûts importants pour les villes.

Les valeurs d’éclairement seront donc modulées en fonction des secteurs : plus faibles vers le bassin Dusuzeau pour protéger la biodiversité de ce corridor écologique, elles seront plus intenses dans les secteurs de passage.

La place Andrée Viollis, lieu de convivialité, bénéficiera d’un matériel d’éclairage de mise en valeur rappelant le caractère portuaire du site avec de grands mats d’éclairage.

© LEA - Plan d’éclairage quartier Danube

Pour des raisons d’économie d’énergie, les sources lumineuses seront à leds. La mise en place systématique de dispositifs de détection de présence sur les mats d’éclairage permettra d’abaisser les valeurs d’éclairement au cœur de la nuit tout en maintenant sur le quartier une présence lumineuse.

Le matériel sera choisi dans la gamme standard de la ville de Strasbourg, en particulier ceux du quartier du Neudorf, afin de faciliter les opérations de maintenance et de s’inscrire en continuité des opérations d’aménagement du secteur.

Les premiers candélabres seront mis en place avant la fin de l’été.

C’est les vacances (écoresponsables) !


www.campings-la-via-natura.com

Pour ceux qui ont choisi un mode de vie éco-responsable, les vacances sont un dilemme. Faut-il renoncer à ses valeurs pour partir en vacances ? Faut-il renoncer à partir ? Il existe une alternative, encore limitée, mais  en  plein  développement : l’hébergement éco-responsable.

Avant de partir, un choix s’impose : la proximité et les moyens de transport. Exit l’avion. La voiture n’est peut-être pas un mauvais choix pour une famille nombreuse. Le train est l’idéal.

En France, il existe de nombreuses façons d’identifier un lieu de vacances éco-responsable. L’équipe de rédaction d’Échos Quartier Danube a  identifié 3 labels qui allient exigence environnementale et proximité :

La Clef Verte est le  premier label environnemental international pour l’hébergement touristique et la restauration.

Les établissements labellisés en France sont nombreux sur tout le territoire. Le réseau couvre tous les types d’hébergements : campings, hôtels, chambres d’hôtes, villages et centres de vacances.

Accueil paysan est un réseau composé d’agriculteurs et d’acteurs ruraux, engagés en faveur d’une agriculture paysanne et d’un tourisme durable, équitable et solidaire.

Le réseau, composé de 1.200 structures en France et à l'international propose un accueil touristique, pédagogique et social. L’occasion de rencontrer le monde agricole en mutation, sur le terrain, loin des poncifs.

Pour les adeptes du camping, La Via Natura est  un réseau  d’une vingtaine de campings en France. A taille humaine, ils sont tous fédérés autour d’un engagement pour l’environnement et les hommes.

Si vous partez en vacances éco-responsables, n’oubliez pas vos souvenirs, et n’hésitez pas à partager avec nous vos expériences à la rentrée ! 

Le quartier Danube

Les classes de 6èmes bilingues du collège Rouget de Lisle, en visite sur le quartier nous font part de leurs impressions.

En décembre nous avons visité un quartier qu'aucun ne connaissait. Lors d'un photo-rallye nous avons pu découvrir chaque recoin de l'écoquartier Danube. Après le rallye monsieur Klotz nous a gentiment accueilli sur la terrasse de son immeuble, passage de la Gosseline.

Les immeubles sont souvent construits en matériaux écologiques. L'isolation de l'immeuble que nous avons pu visité, et baptisé "Ecoterra", est par exemple en paille. Nous avons vu peu de commerces, seulement une boulangerie et un restaurant végan. On espère que d'autres vont ouvrir !

Les habitants de l'écoquartier ont également à disposition une voiture électrique en auto-partage. C'est une bonne idée pour éviter d'acheter une voiture ! Il faudrait les multiplier.

On a cependant trouvé un peu dommage qu'il y ait beaucoup de voitures qui passent. Mais monsieur Klotz nous a dit qu'il y aurait bientôt deux grands parkings aux extrémités de l'écoquartier. Vivement la fin des travaux !

Dans ce quartier, nous avons eu l'impression d'une certaine harmonie car les gens échangent et se retrouvent pour passer un moment ensemble. Dans l'immeuble Ecoterra, les résidents ont ils par exemple fait des barbecues pour regarder les matchs de la coupe du monde de football l'été dernier.

Dans l'écoquartier, on trouve des logements étudiants, une maison de retraite et bientôt une école maternelle. Ainsi, des personnes de tous les âges peuvent se rencontrer, comme dans le jardin partagé. Cela a donné envie à plusieurs d'entre nous d'y habiter !

La peau de banane, un engrais naturel

Au jardin ou sur un balcon, la peau de banane trouve de nombreuses applications :

Elle constitue un engrais de premier choix puisqu'elle regorge de potassium, un élément nécessaire à la floraison et à la fructification des plantes.

Coupez-la simplement en lanières et enterrez-les au pied des plantes d'ornements à fleurs. Les rosiers apprécieront tout particulièrement ce traitement.

Il est aussi possible de s'en servir comme paillis au jardin. Il suffira de les placer au pied de vos plantes, cela aura en plus pour effet d'éloigner les pucerons et autres petits parasites et de fertiliser vos végétaux.

Au jardin ou sur un balcon, la peau de banane trouve de nombreuses applications :

Elle constitue un engrais de premier choix puisqu'elle regorge de potassium, un élément nécessaire à la floraison et à la fructification des plantes.

Coupez-la simplement en lanières et enterrez-les au pied des plantes d'ornements à fleurs. Les rosiers apprécieront tout particulièrement ce traitement.

Il est aussi possible de s'en servir comme paillis au jardin. Il suffira de les placer au pied de vos plantes, cela aura en plus pour effet d'éloigner les pucerons et autres petits parasites et de fertiliser vos végétaux.


Au potager, il suffit de placer au fond du trou de plantation une peau de banane enroulée. En se décomposant, elle libérera des éléments nourrissants pour les plantes gourmandes comme les tomates, les aubergines ou les cucurbitacées.

Si vous pratiquez la culture hydroponique, placez vos peaux de bananes dans un grand bocal contenant l'eau destinée à la culture. Laissez ainsi quelques jours puis, ajoutez l'eau ainsi obtenue à celle des plantes cultivées.

Pour nettoyer efficacement vos plantes vertes, utilisez l'intérieur de la peau de banane, la poussière n'y résistera pas et les feuilles seront bien brillantes.

Enfin, si vous rêvez de voir les papillons envahir votre jardin, placez quelques lanières de peau de banane,  Ils seront attirés par le sucré et viendront pour se délecter. 

Au potager, il suffit de placer au fond du trou de plantation une peau de banane enroulée. En se décomposant, elle libérera des éléments nourrissants pour les plantes gourmandes comme les tomates, les aubergines ou les cucurbitacées.

Si vous pratiquez la culture hydroponique, placez vos peaux de bananes dans un grand bocal contenant l'eau destinée à la culture. Laissez ainsi quelques jours puis, ajoutez l'eau ainsi obtenue à celle des plantes cultivées.

Pour nettoyer efficacement vos plantes vertes, utilisez l'intérieur de la peau de banane, la poussière n'y résistera pas et les feuilles seront bien brillantes.


Enfin, si vous rêvez de voir les papillons envahir votre jardin, placez quelques lanières de peau de banane,  Ils seront attirés par le sucré et viendront pour se délecter. 

Jean Vanier et le vivre ensemble

Le fondateur des communautés de l'Arche est décédé

Jean Vanier (1928-2019), fondateur de la communauté de l’Arche et de Foi & Lumière, deux mouvements de vie partagée avec les personnes en situation de handicap, est décédé mardi 7 mai dernier, laissant derrière lui un héritage qui a transformé le regard que porte le monde sur ces personnes, sur la fragilité et la vulnérabilité de l’Homme en général.

Alors qu’il rend visite à son ami prêtre Le Père Thomas, aumônier d’un établissement pour personnes déficientes mentales, dans les années 1950, Jean Vanier découvre  l’enfer dans lequel vivent les personnes handicapées entassées dans de grandes institutions psychiatriques.

Frappé par leur soif de relations et d’amitié : “ Veux-tu être mon ami ? Reviendras tu ?”, Jean propose à Rapahël Simi et Philippe Seux de partager sa vie.

Jean Vanier (1928-2019)

Ce quotidien simple dans une maisonnette du village de Trosly Breuil (Oise) baptisée l’Arche, il ne sait pas encore, qu’il deviendra un modèle qui va essaimer aux quatre coins de la planète.


Très vite les voisins du village, 2 puis 3 et de plus en plus de personnes affluent. Jean raconte comment, au-delà des tâches journalières à accomplir, les liens, la connaissance et la reconnaissance mutuelle, l’écoute s’approfondissent. Les “pauvres” à qui il venait proposer son soutien, ont des richesses insoupçonnables à partager avec qui désire les rencontrer.

Progressivement dans ce vivre ensemble, dans ce climat bienveillant, sécurisant, les uns et les autres se laissent déplacer, transformer et toucher au plus profond de ce qui fait leur humanité commune.

Ces liens d’amitié Jean Vanier les a tissés, puis nourris fidèlement jusqu’à son décès. Toutes les semaines il allait toujours, du haut de son mètre 97 tassés par 90 ans, déjeuner dans son foyer “ Le Val fleuri ”.

Apôtre du “droit à l’originalité", prophète de la “vulnérabilité humaine”, Jean Vanier condamnait la tyrannie de la normalité qui laisse sur le bas-côté ceux, jugés "bons à rien", par une société orientée sur la performance et la compétitivité. Il dira dans une de ces dernières interviews : " Ce monde est à l’envers, le monde selon l’Évangile c’est le monde à l’endroit ”.

Je pense donc je trie


Le déchet le plus simple à traiter est toujours celui que l'on ne produit pas.

Vu l'urgence climatique, il n’est un secret pour personne que la préservation de l'environnement est un enjeu majeur. Un des leviers d'action efficace et accessible à tous est la «gestion» des déchets, d'un bout à l'autre de la chaîne. Le plan climat adopté par l'Eurométropole de Strasbourg en 2019 fixe comme objectif, nécessairement ambitieux, une réduction de moitié du poids de la poubelle bleue en 2030 par rapport à 2010.

L'opération : « Objectif Z : zéro déchet, zéro gaspi » lancée par l'Eurométropole, vise « moins 15 kg de déchets par an et par personne » grâce aux trois R : réduire à la source avec moins d'emballages, réutiliser en prolongeant la durée de vie des objets, recycler en donnant une nouvelle vie donnée aux déchets. 

Sur notre écoquartier, le volume disponible pour les ordures ménagères (poubelles bleues) est réduit d'environ 20 % par rapport au standard dans l'Eurométropole, sachant que les déchets compostables représentent environ 30 % du volume des ordures ménagères.

Afin de sensibiliser aux bons gestes de tri, l'équipe des Ambassadeurs du Tri est passée par l'écoquartier au courant du mois de mai 2019. Afin de compléter cette action et faciliter au maximum le tri pour chacun, l'association d'habitants Écoquartier Danube Énergies Nouvelles (EDEN) a synthétisé toutes les informations utiles à une bonne gestion de ses déchets, sur une affichette qui sera apposée dans les locaux poubelles des différents immeubles.

Quelques conseils pour bien trier vos déchets


  • Tous les emballages métalliques sont désormais pris en charge  dans le bac jaune : boîtes de conserve, canettes, papier d'aluminium, capsules de café en aluminium, bouchons de bocaux et de bouteilles.
  • Les emballages en plastique suivants sont toujours à jeter dans le bac bleu : sacs, barquettes en polystyrène, pots de yaourt et de crème.
  • Un déchet pour lequel on doute souvent, le carton de pizza, s'il y a quelques taches, on peut le recycler. Mais s'il est totalement imbibé de gras, il se jette dans le bac bleu.
  • Dans tous les cas, veiller à ce qu'il n'y ait pas de restes alimentaires, si nécessaire un simple rinçage suffit, puis un égouttage.

Autres conseils :
  • Pour vos encombrants, aller à la déchetterie la plus proche ou prenez rendez-vous gratuitement au 03 68 98 78 21 pour l'enlèvement au pied de votre immeuble.
  • Pensez au compost pour vos déchets organiques. Composter c'est avoir une poubelle moins remplie et moins odorante. Le compost que nous produisons dans le quartier vous est ensuite redistribué pour vos plantes. 

Téléchargement :
https://ecoquartierdanube.eu/tri

Rep’Art Camp : déprogrammer l’obsolescence

S’amuser à donner une deuxième vie à ses objets cassés. C’est le but du Rep’Art Camp, qui aura lieu dans notre écoquartier l'année prochaine. Une journée collaborative et festive, pour réparer, créer et se faire plaisir avec des objets récupérés.  

Nos déchets sont une plaie pour la Terre. Nous savons trier, composter, ne pas gaspiller. Nous pouvons prendre soin et réparer nos objets pour qu’ils durent plus longtemps. Nous pouvons même leur donner une deuxième vie.  C'est le but de cette journée où, ensemble, les habitants du quartier, pourront y contribuer, tout en s'amusant.


Des associations de réparation, de couture, des fablabs seront invités pour aider les habitants, en leur apportant leur savoir faire et leur outillage.   Vêtements,  lampes, meubles, électroménager... seront réparés ou réinventés. 

Un atelier de création de mobilier urbain produira des équipements publics pour notre quartier. Un atelier d’artistes est prévu pour créer des œuvres d’art avec des déchets.


Si vous aviez l’intention de remplacer un meuble, une lampe, un vêtement… ne le jetez pas et, si vous le pouvez, n’achetez pas. Vous vous amuserez peut-être à le fabriquer vous-mêmes.