Depuis 2015 fleurissent dans plusieurs villes de France, des “permis de végétaliser”.
Ce
terme, qui sent un peu la bureaucratie, attribue une autorisation et
des règles de bonne conduite aux citoyens qui investissent des
petits bouts d’espaces publics pour créer des jardins ou
simplement des coins de verdure.
Les
mairies qui ont pris acte des nouveaux comportements citoyens, ont
simplifié la démarche. Le plus souvent, il faut s’inscrire sur un
site dédié et décrire son projet.
Une fois l’autorisation obtenue, aux citoyens de s’organiser pour créer et entretenir ce petit coin de verdure.
Paris, Grenoble, Le Havre, Bordeaux, Marseille et Strasbourg délivrent des permis de végétaliser, et la liste est sans doute plus longue.
L’idée de laisser aux citoyens la liberté de végétaliser et cultiver les espaces publics date des années 1970. Au départ, c’est un projet artistique à New York qui est devenu le battement d’aile du papillon qui va diffuser la pratique dans le monde.
Depuis, de multiples initiatives, plus ou moins sauvages, plus ou moins organisées ont créé une base d’expérience et de connaissances sur laquelle s’appuient associations ou collectifs.
On ne peut donc que saluer cette initiative : le “permis de végétaliser” est une manière d’intégrer dans l’ordre public une innovation sociale. Ça a l’air anodin, mais c’est une victoire pour le développement durable.
En creusant un peu, on se rend compte que ce permis pose des questions plus profondes. Est-ce une “privatisation temporaire” de l’espace public ? Quel en est le cadre juridique en cas de conflit ou d’accident ? Quels rapports sociaux induisent réellement ces espaces végétalisés ? Que se passe-t-il lorsque ces espaces se transforment en nuisance ou sont laissés à l’abandon ?
Une fois l’autorisation obtenue, aux citoyens de s’organiser pour créer et entretenir ce petit coin de verdure.
Paris, Grenoble, Le Havre, Bordeaux, Marseille et Strasbourg délivrent des permis de végétaliser, et la liste est sans doute plus longue.
L’idée de laisser aux citoyens la liberté de végétaliser et cultiver les espaces publics date des années 1970. Au départ, c’est un projet artistique à New York qui est devenu le battement d’aile du papillon qui va diffuser la pratique dans le monde.
Depuis, de multiples initiatives, plus ou moins sauvages, plus ou moins organisées ont créé une base d’expérience et de connaissances sur laquelle s’appuient associations ou collectifs.
On ne peut donc que saluer cette initiative : le “permis de végétaliser” est une manière d’intégrer dans l’ordre public une innovation sociale. Ça a l’air anodin, mais c’est une victoire pour le développement durable.
En creusant un peu, on se rend compte que ce permis pose des questions plus profondes. Est-ce une “privatisation temporaire” de l’espace public ? Quel en est le cadre juridique en cas de conflit ou d’accident ? Quels rapports sociaux induisent réellement ces espaces végétalisés ? Que se passe-t-il lorsque ces espaces se transforment en nuisance ou sont laissés à l’abandon ?
L’expérience
est passionnante: c’est une manière humble et concrète de
participer à rendre l’espace urbain plus humain et moins éloigné
de notre environnement naturel.
Comment les citoyens de l’écoquartier Danube pourraient s’autoriser à mettre leur graine dans les rues ?
Pour commencer à y réfléchir, voici quelques articles bien utiles :
Et à Strasbourg ?
Un guide synthétique et complet à la fois :
Genèse des potagers urbains (tout le site est passionnant) :
Un réflexion en profondeur sur le permis de végétaliser, avec des exemples concrets: