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A chaque déchet, sa poubelle !

Trier pour préserver les ressources naturelles et faire barrière à la pollution.


Penser les déchets au quotidien

Nous produisons des déchets, plus ou moins encombrants et plus ou moins faciles à traiter et surtout en quantités très variables suivant nos habitudes. Dans un écoquartier, il y a une volonté renforcée de limiter la production de déchets afin de réduire leur empreinte écologique.

Au Danube, on remarque l’effort fait pour concilier autant que possible les différents modes de traitement des déchets : réutiliser, recycler et valoriser. Cependant, la participation des résidents du quartier au tri des déchets est l'acte essentiel qui conditionne toute la réussite de cette démarche durable.

Réduire et trier les déchets

Tout commence avec le tri des déchets. Les modalités de collecte des déchets dans l’écoquartier ne sont pas différentes de celles pratiquées dans l’ensemble de la Ville de Strasbourg : des bacs bleus pour la collecte des ordures ménagères (à jeter dans des sacs bien fermés). Des bacs jaunes pour le tri sélectif : bouteilles, flacons en plastique, cartonnettes, briques alimentaires et emballages métalliques, qui seront traités pour une nouvelle vie. Le verre est collecté dans des conteneurs, où on peut déposer bouteilles, pots et bocaux (avec bouchon, couvercle ou capsule). Un conteneur est placé aujourd’hui au niveau de la rue de l’Elbe. Afin d'éviter les nuisances sonores, déposez votre verre entre 7h00 et 20h00. Bien sûr, tout dépôt à côté des conteneurs est interdit.

La collecte des déchets


Le ramassage se fait deux fois par semaine pour les ordures ménagères et une fois pour le tri sélectif. Pour l’instant le circuit de ramassage du camion de collecte est limité à la rue l’Elbe et à la rue Levinas, compte tenu des chantiers en cours. Il faut donc ramener les bacs le long de ces deux voies. A l’achèvement des  travaux, le camion circulera pratiquement dans toutes les rues, ce qui limitera le regroupement des bacs de collecte et simplifiera leur présentation sur la voie publique.

Pour les petits déchets du quotidien une réflexion est en cours pour implanter quelques poubelles le long des voies. En attendant leur mise en place, l'entreprise « Solibat » passera une fois par mois - la première semaine du mois - pour nettoyer le quartier de  tous les petits détritus. Sa mission a déjà commencé ce mois-ci.

Où se débarrasser des objets encombrants ?

Plusieurs solutions existent pour jeter de manière responsable les déchets ménagers très lourds ou très volumineux. A Strasbourg nous avons la déchetterie de la Robertsau, rue du Lübeck et celle de la Meinau, 40 route de la Fédération.

Valoriser les biodéchets


Afin de réduire la quantité des déchets bio organiques et de les valoriser sous forme de terreau, trois composteurs collectifs ont été installés au sein du quartier. Ils sont situés rue de l'Elbe et sont ouverts le mardi de 17h30 à 18h30, le jeudi de 7h30 à 8h30 et le samedi de 11 heures à 12h. Sa gestion est assurée par des habitants bénévoles.

Et vous, quelle astuce connaissez-vous pour éviter que les restes finissent à la poubelle ?

Une ferme sous l’écoquartier ?

" La Caverne " a commencé à produire en avril dernier. Située à Paris, sous un HLM, au deuxième niveau d’un ancien parking, la voiture a cédé la place aux légumes bio, produits par la start’up Cycloponics. 

                 
Montée en 2015, l’entreprise Cycloponics a ouvert début 2017 sa première ferme urbaine souterraine bio à Strasbourg, dans un ancien bunker. Après une période d’expérimentation, vient l’expansion... Aujourd’hui Paris, et demain, Cycloponics projette de semer ses graines dans les sous-sols de plusieurs villes.              

A Paris, dans un espace de 3.500 m2, entièrement nettoyé et exempt de pollution, la ferme “ La Caverne ” produira chaque année 150 tonnes d’endives et 40 tonnes de pleurotes, shiitakes, champignons de Paris et micropousses.

Bio extra frais, circuit ultra-court

Les cultures 100 % bio sont organisées sur des étagères grillagées. Les pleurotes et les shiitakés poussent sur des briques de substrat végétal, les endives se développent dans des bacs d’eau.


Les récoltes cueillies le matin sont livrées dans la journée à vélo à une coopérative bio et dans un réseau d’Amap.

Le premier niveau du parking est en cours de transformation : Cycloponics y produira fleurs et plantes aromatiques et accueillera des entreprises comme Vélozone (coursiers à vélo), Compost Urbain (vente de petits bacs à déchets alimentaires) ou Algorapolis (culture de l’algue spiruline). Un véritable écosystème pour une agriculture urbaine en circuit ultra-court.

Surpris ? Dégoûté ? Admiratif ? Visitez !   

Cycloponics organise des visites-dégustations à "La Caverne". Partez à la découverte de ces sous-sols*, où l'odeur des parkings a laissé la place aux effluves de sous bois !


Vous découvrirez comment sont cultivées chaque variété, ses besoins, les étapes de production. La visite se termine par la dégustation des micropousses pour découvrir leurs saveurs variées : radis, brocolis, cresson, roquette, poireau, moutarde...

L’agriculture urbaine à Danube ?

L’écoquartier Danube, situé en centre ville et marqué par une forte densité de population, serait un terrain idéal d’expérimentation d’agriculture urbaine. Pas forcément en sous-sol, mais pourquoi pas sur des terrasses ?

        

Pour en savoir plus :
* Cycloponics
Site web : cycloponics.co
Adresse :74 rue de la Chapelle, 75018 Paris
Téléphone : 06 38 59 38 09
Mail : contact@cycloponics.co

* La Caverne
Adresse : 24/26 Rue Raymond Queneau, 75118 Paris
Site web : lacaverne.co
Mail : contact@lacaverne.co
Téléphone : 01 40 82 93 71

Chantier citoyen

 Dimanche 13 mai a eu lieu le grand nettoyage du quartier.


Une bonne douzaine d'habitants de tous âges s'est retrouvée en milieu de matinée sous un ciel clément.

Équipés d'une paire de gants et d'un grand sac poubelle, les participants ont ratissé tout le périmètre du quartier excepté les zones de chantier.

De nombreux déchets ont été collectés. Hormis les traditionnels papiers, gobelets et bouteilles en plastique, ont été récupérés quelques pneus de voiture usagés, un écran plat défoncé et un sapin de Noël artificiel blanc.

Les mégots de cigarettes ont été récoltés un à un patiemment. 

Certains ont profité d'une grande flaque d'eau pour remplir la citerne de 250 litres du jardin partagé.

Les ruelles et placettes du quartier Danube ne sont pas des poubelles, elles sont notre cadre de vie.
 
Il est vrai que le quartier est un chantier et qu'il n'est pas encore équipé de poubelles municipales. La rue de l'Elbe pourrait être prochainement équipée.

Ensuite, c'est à chacun d'agir pour un « éco-chantier » tout propre !




Tout en haut d’Elithis, l’horizon s’agrandit


« Un dimanche d’avril, Mathilde, une jeune résidente qui était en train de déménager, nous a emmenées au 16ème et dernier étage de ce vertigineux Elithis, qui a grandi pendant de longs mois devant nos fenêtres…

Oh… Nous étions quasiment  tous d’accord pour critiquer cette démesure : trop haut, trop dense, des matériaux bizarres…
Où est le grès des Vosges ? et notre horizon qui rétrécissait peu à peu ! mais voilà, nous sommes allées voir !

Prendre un ascenseur ouvert sur l’extérieur est déjà impressionnant – même pas peur ! - mais alors là-haut,  impressionnant ! 

« On dirait des jouets » s’exclame Mme. E, en montrant les voitures ; les Blacks Swans ont perdu la pesanteur qu’on peut ressentir en marchant le long des façades sombres ; et Mme. MT de renchérir : « la Cathédrale, je la vois d’ici ! » ; « et si l’ascenseur tombe en panne ?».  « Magnifique… mais je ne voudrais quand même pas habiter si haut »…  Merci, Mathilde». 

Mmes. MT et E, résidentes de l’EHPAD Danube.

Edithe

Dans la peau d’un boulanger

Atelier des petits pains, croissants et baguettes.

Le savoir-faire du boulanger, c’est un savant dosage entre de la farine, de l’eau et bien plus. On y ajoute du levain et du ferment, dont les quantités varient en fonction des saisons !

La température de l’eau est importante. Le travail de la pâte, même à la machine, ne s’improvise pas. Puis le suivi de la levée de la pâte est chronométré et se passe à des températures bien précises.

Pour finir, la cuisson est également ajustée en fonction du climat. Cette gestion méticuleuse, de la farine au pain, Jérémy vous en parlera avec passion dans sa boulangerie.

Ce samedi 19 mai, 3 personnes de l’Arche ont été invitées à découvrir l’atelier de Jérémy, le boulanger du quartier. Daniel, Robin, Johan, un étudiant en journalisme et moi-même avons été accueillis dans son univers !

Jérémy a commencé par nous raconter son métier, sa façon de faire, les ingrédients qu’il utilise… Mais il n’en est pas resté là, puisqu’il nous   a également invités à participer activement à la réalisation de petits pains, croissants et baguettes.

Ainsi, chacun a pu mettre la main à la pâte, guidé patiemment par Jérémy, heureux de faire partager sa passion. Nous avons pu nous rendre compte des étapes nécessaires à suivre avant d’obtenir le résultat escompté qui ravira ensuite nos papilles !

A son retour, Robin a expliqué aux autres comment il fallait couper la pâte selon que l’on voulait obtenir un croissant ou un pain au chocolat. Quant à Daniel, un sachet de pains au chocolat en main, il se répétait qu’il fallait partager avec ses colocataires !

Un grand merci à Jérémy et à sa maman pour leur accueil chaleureux.

Place Andrée Viollis

Place Andrée Viollis  (1870-1950)   
Journaliste et écrivaine française. Figure marquante du journalisme d'information et du grand reportage, militante antifasciste et féministe, elle a été plusieurs fois primée et s’est vue attribuer la Légion d’honneur.

Le bouillon de légumes ou de poulet maison


À tou(te)s les adeptes des cubes de bouillon industriel, à la composition plus ou moins douteuse, je propose une solution de remplacement antigaspi : le bouillon de légumes ou de poulet maison. Rien de plus simple !

Il vous suffit de conserver au congélateur vos épluchures de légumes et aromates, préalablement lavés : pelures et rebuts d’oignons jaunes ou rouges, d’échalotes, d’ail (en veillant à ôter le germe), de courges, de carottes, de céleri boule et de navets ; verts et pieds de poireaux ; tiges de persil et de céleri branche ; cœurs et feuilles flétries de salade verte...

Évitez simplement les épluchures de pommes de terre qui peuvent libérer une substance toxique, les feuilles vertes (épinards, choux, etc.) qui apporteraient de l’amertume et les fanes que vous pouvez utiliser en pesto ou dans un appareil à quiche. Pensez également à la carcasse du poulet du dimanche.

Le jour où le cœur vous en dit, prenez votre plus grande cocotte, mettez-y épluchures et carcasse, ajoutez-y des épices selon votre goût (gros sel, poivre en grains, graines de coriandre, de moutarde ou de fenouil, deux ou trois clous de girofle, quelques branches de thym, des feuilles de laurier, ciboulette, sauge, romarin…), recouvrez d’eau et laissez réduire deux à quatre heures, selon que vous souhaitez un bouillon plus ou moins concentré. Attention, ne portez jamais le mélange à ébullition.

Après quoi, il ne vous reste qu’à filtrer pour ne récupérer que le bouillon, que vous congèlerez ensuite dans des bacs à glaçons ou dans des moules à muffins et utiliserez ensuite pour vos soupes, risottos et autres délicatesses. Bon appétit !

Cet été, pas de répit pour les chantiers !

Le démontage des grues sur les lots A1 et I marque l’achèvement du gros œuvre pour les programmes immobiliers du Nouveau Logis de l’Est (31 logements en locatif social et 260 m² de commerces) et de Nexity (122 logements dont 33 en locatif social et 1350 m² de bureaux). Ces programmes entament maintenant leur phase de finition.

Le programme mixte de l’école maternelle et de 50 logements sociaux sur l’îlot G avance à bon rythme. La fin du gros œuvre est attendue pour l’automne.

Le bâtiment du groupe d’habitat participatif Pharied (12 logements et 80 m² de commerces) pousse à la vitesse d’un étage tous les 15 jours et le démontage de la grue devrait intervenir fin juillet.  Le démontage des grues sur les lots A1 et I marque l’achèvement du gros œuvre pour les programmes immobiliers du Nouveau Logis de l’Est (31 logements en locatif social et 260 m² de commerces) et de Nexity (122 logements dont 33 en locatif social et 1350 m² de bureaux). Ces programmes entament maintenant leur phase de finition.

Le programme mixte de l’école maternelle et de 50 logements sociaux sur l’îlot G avance à bon rythme. La fin du gros œuvre est attendue pour l’automne. Le bâtiment du groupe d’habitat participatif Pharied (12 logements et 80 m² de commerces) pousse à la vitesse d’un étage tous les 15 jours et le démontage de la grue devrait intervenir fin juillet.           
      

Enfin, trois nouveaux bâtiments sont en voie de démarrage : le programme « La Saulaie » du constructeur Nouveau Logis de l’Est (voir n°6 du journal), le programme « Ambitions » de Bouygues Immobilier (voir n°5 du journal) et un programme en habitat participatif " Le Bélandre " (16 logements et bureaux) porté par la société UNANIM.

Le mois de juin a vu aussi se concrétiser les tous premiers mètres carrés d’aménagement définitif au pied de la tour Elithis. Ces aménagements vont se poursuivre fin 2018 et début 2019, au fur et à mesure de l’année pour les chantiers d’abord rue de l’Elbe, puis rues Etienne Juillard et Emmanuel Levinas.