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Le compostage, c'est facile !

Valoriser nos déchets organiques, une bonne manière d'alléger nos poubelles.


Selon un étude de l'ADEME (Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie) chaque année en France, un habitant produit 590 kg d’ordures ménagères. C’est deux fois plus qu’il y a 40 ans.

Nous produisons trop de déchets, mais, c'est en changeant nos habitudes que nous pouvons alléger nos poubelles.

Faire son compost soi même est un geste qui permet de protéger l’environnement par le recyclage des déchets organiques ou biodéchets.

Seul ou à plusieurs, en maison individuelle ou en immeuble, propriétaire ou locataire, dans son jardin ou sur le balcon, le compostage est possible.

Le compostage est un processus naturel

Le compostage est un processus par lequel des matériaux biodégradables sont mis ensemble pour être convertis en un terreau riche en nutriments, indispensable au bon développement des plantes, car il nourrit le sol.

Par l'observation des mécanismes de la nature, des nouvelles techniques de compostage se sont développées. La plus populaire, le lombricompostage.

Une méthode qui consiste à valoriser les biodéchets à l'aide de vers rouges - une sorte de lombric différent des vers trouvés au jardin.

Ces vers consomment et digèrent une quantité phénoménale de déchets, produisant rapidement un compost riche.

Je composte mes déchets organiques

Les biodéchets regroupent les déchets de cuisine (épluchures, marc de café, restes alimentaires...), les déchets verts (tailles de haie, tonte de gazon, feuilles mortes...) et les déchets en cellulose (essuie-tout, mouchoir en papier).

Ces déchets représentent 30% de nos déchets ménagers. Autant dire qu'il serait dommage de ne pas les valoriser en compost.

En tas ou en bac, tout le monde peut composter. Pour ceux qui n'ont pas de jardin, il suffit de s'équiper d'un lombricomposteur à placer sur le balcon ou dans la cuisine.

En ville, c’est possible de développer le compostage collectif pour pouvoir composter les déchets organiques.

Comment faire?

Composter n'est pas compliqué. En respectant quelques règles de base et en s'organisant bien, ce geste devient rapidement naturel.

A la maison, bien trier nos déchets facilite le  recyclage des biodéchets. A l'écoquartier Danube, des composteurs seront mis en place début mars dans la rue de l'Elbe, au droit du jardin partagé.

Les samedis de 11h à 12h des permanences seront assurées par un bénévole du Collectif Danube. Ainsi que des animations par La Maison du Compost. 


L'enjeu est de taille : limiter l'impact de nos déchets sur l'environnement et sur les générations à venir.

Cela repose sur une implication active des ménages en lien avec des personnes relais, guides et maîtres composteurs.

Vauban, le pionnier des écoquartiers

Un projet-modèle pour un développement urbain durable en Allemagne.

Conçu dans les années 90, le quartier Vauban a été construit sur une ancienne base militaire française, dans la banlieue de Fribourg en Allemagne.

Étendu sur une superficie de quelques 38 hectares achetés par la ville de Fribourg, le projet est ouvert à la concertation publique de tous les habitants de la ville.


À l’initiative des premiers occupants du site, une association Forum Vauban est créée et coordonne la participation citoyenne.

Limiter son empreinte écologique


 
Dès le début du projet, militants écologistes, étudiants,  architectes... rivalisent d’idées en matière d'énergie, de mobilité, d'architecture, de végétation, etc.

L’information et la participation d'habitants étaient essentielles pour l'acceptation de toutes ces innovations.

Ce quartier avec ses quelques 5 500 habitants et ses 600 emplois concentre de multiples nouveautés écologiques : maisons positives et passives (15 kW/m2/an), toitures végétalisées et solaires, entre autres.

Très coloré et végétalisé

Les façades sont gaies et colorées.
La présence de la voiture est fortement limitée, tolérée dans la zone à la périphérie du quartier, la vitesse est limitée soit à 30km/h ou à 5km/h. Les rues sont appropriées par les enfants et sont transformées en terrain de jeux.

La végétation envahit tout : la rue, les façades des immeubles, les clôtures, les rebords de fenêtres, les balcons. D'autant qu'un recensement forestier avait été effectué pour conserver les vieux arbres et les biotopes le long du ruisseau.

Les panneaux photovoltaïques, omniprésents forment des toitures surprenantes. Des espaces verts publics, zones de jeux pour les jeunes alternent avec les zones bâties. La végétation luxuriante résulte du fort niveau d'engagement et de participation des habitants dans l’autogestion des espaces verts.

La majeure partie de ses habitants sont issus de la classe moyenne. Toutefois, quelques projets visant plus de mixité intergénérationnelle et sociale se développent grâce à la société coopérative d’habitat Genova, qui a construit 73 logements dans des immeubles aux normes pour les personnes âgées et handicapées.


Depuis le lancement du projet, peu d’habitants ont vendu leur appartement, ce qui témoigne du bien vivre dans le quartier Vauban.

Pour en savoir plus :
www.freiburg.de/vauban
www.freiburg.de/greencity
https://www.vauban.de/fr/

Qu’est-ce qu’on mange en janvier ?

Manger, c'est bien. Mais manger des légumes et des fruits de saison, c'est encore mieux, car c'est bon pour la planète et pour notre santé.

Ce mois-ci, des fruits et légumes sont à privilégier : salsifis, navets, endives, pommes de terre, mâche, céleri, topinambours. Et aussi les choux : rouges, blancs, chinois, frisés !
© Illustration: Fondation pour la Nature et l'Homme (FNH)

Des légumes à portée de main, qui peuvent se consommer crus ou cuits à l’eau ou à la vapeur, en soupe, en potée ou en tarte.

Les choisir et en remplir sa cocotte, une bonne résolution pour commencer l'année.

Des légumes pour préparer de bons bouillons réconfortants et une variété de petits plats qui réchauffent. Envie d'un gratin de poireaux ?

Et comme le soleil se fait rare en hiver, faisons aussi un stock de bêtacarotène, en consommant des carottes et des potirons.

Sans oublier les pommes et les poires dans de bonnes compotes.

Bon appétit  !!

Nouvelle année, nouveaux projets

En janvier, deux nouveaux chantiers ont commencé !

Le premier projet, le plus gros, est situé entre les rues Emmanuel Levinas et Rosa Bonheur. Il porte sur la réalisation d’une école maternelle par  l’Eurométropole de Strasbourg (EMS) et de 50 logements locatifs sociaux par le bailleur social Immobilière 3F.

Le deuxième chantier, situé passage de la Gosseline, en vis-à-vis de la Maison de l’Arche, est un programme de 12 logements en habitat participatif.


Ces deux opérations mettent en avant un des thèmes transversaux de l’écoquartier Danube à savoir la mixité : mixité fonctionnelle en mélangeant école et logements, mixité résidentielle entre logements privés et sociaux, mixité entre maîtres d’ouvrage publics et privés, mixité entre différentes générations.

L’objectif : montrer que vivre ensemble est plus enrichissant que le chacun pour soi.

Le chantier de l’école maternelle débutera à la mi-janvier pour une ouverture des classes à la rentrée 2019.  

Les 50 logements seront livrés quelques semaines plus tard. 

L'école maternelle comprendra 9 classes, un espace de restauration, une cuisine pédagogique et des salles d’activités et de jeux.
 
Le Projet Pharied


Ce chantier porte sur la réalisation d’un immeuble d’habitation comprenant 5 logements sociaux et 7 en accession, ainsi qu’un local commercial de 80 m². Ces logements seront portés par l’association AMITEL.

Outre la mixité résidentielle (logements sociaux et logements libres au sein d’un même immeuble) et fonctionnelle (logement/activité économique), la particularité de cet immeuble est d’avoir été conçu, financé et bientôt réalisé par ses futurs habitants : le collectif «Pharied».

Cette démarche particulière appelé «habitat participatif» permet d’avoir un logement qui correspond mieux à ses besoins et qui développe un véritable projet de vie avec ses voisins et le quartier.

La réalisation du gros œuvre de l’immeuble nécessitera de fermer temporairement l’accès au quai depuis le passage de la Gosseline.


1ère bougie pour le Belvéd’air

En décembre 2016, les travaux de construction de la résidence «Belvéd’air» du bailleur social Batigère se sont achevé et de nouvelles familles se sont installées au sein de l’écoquartier Danube.

Quelques mois plus tard, en octobre dernier, Michel CIESLA, Directeur Général de Batigère et Roland RIES, Maire de Strasbourg ont inauguré le bâtiment en présence de nombreux partenaires et locataires. 
 
Pour rappel, cette opération de 36 logements performants (BBC) du T2 au T4 comprend aussi une terrasse partagée de 100m² au 7ème étage avec un jardin collectif, un local vélos spacieux ouvert sur le hall d’entrée au rdc et une surface tertiaire occupée par la boutique et restaurant L’Ère Végane.

Dans le cadre de l’action « Tout pour toit » mise en œuvre par l’association AMLI* grâce au soutien du Fonds pour l’Innovation Sociale, les résidents ont bénéficié depuis un an d’une soixantaine d’animations autour de l’insertion sociale et économique et le lien social (rédaction de CV, atelier auto-réparation de vélos, sensibilisation aux éco-gestes…).

En 2018, les actions seront ouvertes davantage sur le quartier et les habitants de Danube… alors restez connectés !

Du 16 au 20 octobre, le bus pédagogique «  Mon Appart éco-malin » a stationné sur le quartier à l'initiative de Batigère.

Plus d’une cinquantaine de personnes ont ainsi profité des conseils d’Alexis, professionnel en écogestes, pour réduire ses consommations d’énergies (électricité, eau, gaz) grâce à des gestes simples.

*Association pour l'Accompagnement, le Mieux-être et le Logement des Isolés.

Derrière les rideaux vert et orange de l’EHPAD...

" Cela fait 5 ans, que je travaille dans le quartier. Au tout début, nous étions seuls. Je ne me préoccupais pas de ce qui allait nous entourer.

Mon intérêt était uniquement d’apporter de l’énergie, de la vie et un soupçon d’espérance.

Ma tâche ici est utile, mais par moment délicate. Il faut savoir continuellement s’adapter.

Je ne cherche aucune notoriété, mais auprès des personnes avec qui j’exerce, j’ai l’impression d’en avoir un peu parfois. C’est bizarre et marrant à la fois.

Mais j’aime surtout mon travail, car j’admire la force que les anciens peuvent avoir face à leur vécu, aux périodes difficiles.

Ils sont souvent nostalgiques, tristes et malades. Mais ils m’apportent des connaissances et de la sagesse de vie, tous les jours.

C’est ce qui me motive à venir. Mon devoir est donc de leur rendre la pareille, en essayant de les écouter, d’être tolérant et de leur amener quelques moments de bonheur, pour le reste de leurs jours.

Mais bien que les années passent, que des gens partent, il n’est pas toujours naturel d’être aussi dynamique que ce grand, beau quartier qui se construit.

Nous le regardons grandir ensemble et nous nous soucions de la taille des bâtiments, des gens qui vont arriver et du temps des travaux.

C’est une bien belle animation qui est proposée, là dehors ! Même un peu déroutante et dérangeante.

J’essaye de leur expliquer, que malgré tout ça, la vie et la société viennent vers eux.
Qu’ils se sentiront  moins seuls et pourront, s’ils le souhaitent, participer à son éveil…"

Monsieur B,
animateur à l’EHPAD

Ma rue...

Passage de La Gosseline

La rivière de La Gosseline est un cours d'eau qui coule à Haïti. C'est un affluent de la rivière de la Cosse qu'elle rejoint au limite nord de la ville portuaire de Jacmel.


Une boutique ouverte à tous !

Située en plein cœur de l’écoquartier Danube, L’Ère Végane est la première boutique végane à Strasbourg.

A l’intérieur une superficie de 150m2 avec plusieurs espaces : épicerie, cosmétique et hygiène, petite restauration rapide à consommer sur place ou à emporter, et un agréable espace enfants.



Les produits proposés sont en majorité bio, sans gluten ni huile de palme et si possible d’origine française : des laits végétaux, des compléments alimentaires, du maquillage, des aliments pour chiens et chats, des produits ménagers, etc.

La gérante, Camille Lamotte, est végane et maman d’une petite fille. Elle a une expérience dans la restauration.

Camille imagine l’écoquartier « super beau avec le terre-plein central, le ruisseau et l’école ».



C’est quoi le véganisme ?

C’est un mode de vie consistant à exclure autant que possible tout produit issu des animaux et de leur exploitation (aliments, cosmétiques, vêtements, etc.).

Un concept qui a séduit à peu près 200 personnes, qui ont contribué au financement participatif pour faire du projet de Camille une réalité.

Une philosophie de vie qui rejoint les valeurs de l’écologie. Toutes les deux veulent du bien à la planète.

A L’Ère Végane, pas besoin d’être végan pour venir faire ses courses. Elle est ouverte à tous.

Bientôt des ateliers de cuisine et de fabrication de cosmétiques, animés par des intervenants. Et un brunch un dimanche par mois.