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Cher Papa-Noël, voici ma liste de cadeaux solidaires

Vous aimeriez participer à la ferveur de Noël tout en ayant un impact positif sur la planète et notre société ? 

Trouver un cadeau qui ait du sens et qui donnerait l'occasion de sensibiliser à un des sujets importants de notre époque ?

Nous avons des idées à vous proposer !

- Faire du shopping dans les boutiques solidaires de l’UNICEF ou d’Amnesty International qu’on ne présente plus.

- Parrainer une ruche pour participer à la sauvegarde des abeilles et au développement des colonies. Chaque année, les parrains reçoivent les pots de miel en fonction de leur participation (exemple : un toit pour les abeilles).

- Offrir un arbre : plusieurs associations proposent d'investir dans la reforestation avec la possibilité de localiser les arbres plantés grâce à des dons, suivre sa valorisation et le CO2 absorbé (Eco Tree, Cœur de forêt, Reforestaction).

- Offrir un zébu ou autre animal d’élevage à Madagascar : ce zébu sera cédé en location-vente à une famille qui pourra l’utiliser pour produire du lait, labourer sa terre ou tirer une charrette et produire du fumier naturel (Zob Madagascar).

- Offrir un bon pour un cadeau non-matériel : une place de concert, un spectacle (danse, cirque, théâtre, opéra, improvisation…), activités (cinéma, patinoire, randonnée, initiation à l’escalade, massage…).

- Offrir un panier gourmand de producteurs locaux, parce que ça fait toujours plaisir !

- Confectionner des cadeaux faits-maison : bougies, cosmétiques, confitures, poèmes, albums photos, tricots, couture, poterie…à vous de jouer !

- Offrir des ateliers ou abonnements : ateliers pour apprendre à confectionner ses cosmétiques soi-même, ses produits d’entretien; ateliers de couture, tricot, peinture, photo, cuisine (qui permettront d’apprendre à réaliser ses cadeaux faits-maison l’année suivante !) ou encore un abonnement pour de la méditation (exemple : petit bambou).

Des livres pour les longues soirées d’hiver : "Ça commence par moi", "Demain" (existe en DVD aussi), "Famille zéro-déchet". Et pour les enfants : "Les Zenfants Zéro Déchet", "Zemission", etc).

Et pourquoi ne pas penser à réutiliser les papiers cadeaux ou utiliser du papier recyclé !

À vous maintenant de trouver ce qui ferait plaisir à vos proches. Ce qui est sûr en tout cas c'est qu'avec ces cadeaux, vous allez en surprendre plus.


Le projet Epure : minimalisme et liberté

Le programme l’Epure, développé par le promoteur "Perspective" et l’agence "IXO architecture", s’inscrit dans la continuité des intentions urbaines et architecturales de la ZAC Danube, avec pour objectifs de relier ce nouveau quartier à la ville, construire un quartier vivant, développer une stratégie environnementale ambitieuse et favoriser ainsi la mixité sociale et la liberté architecturale.

Construit à l’angle de l’avenue du Rhin et de la rue Alfred Kastler, il participe ainsi à la composition du nouveau front bâti de l’écoquartier Danube, sur cet axe majeur d’entrée de ville.

Le projet développe un épannelage des hauteurs, variant du R+4 au R+8 sur rues, favorisant ainsi l’ensoleillement de ses façades et les vues lointaines sur le paysage urbain. Il marque un signal à l’entrée de l’écoquartier.

Les programmes de l’Epure s’étalent sur ses 9 niveaux en regroupant un centre médical d’environ 2000 m2 et 40 logements.

Le centre médical comprend :

- Un laboratoire d’analyses médicales Biolia.
- Un cabinet de radiologie.
- Un cabinet de consultation de 7 médecins en chirurgie générale et digestive, viscérale, endocrinienne.
- Un cabinet de consultation de 5 médecins en neurochirurgie-chirurgie du rachis.
- Un cabinet de consultation de 4 médecins en chirurgie orthopédique.


Les lignes architecturales du bâti, minimalistes et épurées, composent un ensemble unitaire et cohérent où s’imbriquent les programmes d’activités tertiaires et d’habitat.

La façade sur la route du Rhin forme une équerre, traitée en béton blanc teinté dans la masse.

Ce volume blanc est posé sur un socle en briques sombres, avec lequel il contraste par ses teintes et sa matérialité et reçoit les entrées du centre médical et les halls des logements.

Un second volume, habillé d’un bardage métallique perforé en aluminium, contribue à ce jeu de contrastes, en formant une peau brillante  s’opposant  aux  matériaux bruts et mats du béton et de la brique.

L’identité forte du projet est donnée par le contraste entre ce socle, caractérisé par le traitement horizontal des lignes, et le volume émergeant des logements, vertical, épuré et sans attique.

Cette émergence répond aux ponctualités verticales de la ZAC Danube, qui forment ainsi des césures, limitant les fronts bâtis continus.

L’Epure compose un ensemble architectural cohérent, qui s’inscrit pleinement dans l’écriture recherchée de l’écoquartier, tout en se singularisant par sa matérialité et ses programmes.

Le phénomène des îlots de chaleur urbains


Les îlots de chaleur urbains (ICU), voilà un sujet dont on entend parler de plus en plus fréquemment, mais au fait de quoi s’agit-il exactement et comment y remédier ? Les différentes études montrent que c'est un phénomène complexe où s'entremêlent causes et effets.

L’effet « îlot de chaleur urbain »

Ce phénomène physique traduit le fait qu’il fasse plus chaud en ville que dans les zones rurales voisines. Durant la journée, les bâtiments et les sols absorbent la chaleur du soleil, et celle  due aux activités humaines (transports, industries, climatisation), et pendant la nuit ces chaleurs sont relâchées dans l’air.

L’ICU est particulièrement marqué la nuit durant laquelle les écarts de température peuvent dépasser les 10°C entre un centre-ville et la campagne environnante.

Il résulte de choix d’aménagement des milieux de vie, notamment la minéralisation des surfaces (rues asphaltées, immeubles de béton, toitures goudronnées, parcs en surface dure). L’ICU est aussi dépendant du vent : moins il y a de vent, plus le phénomène de l’ICU se révèle intense. Avec le réchauffement global de la planète ce phénomène s’aggrave progressivement.
        
L’ICU entraîne aussi une détérioration de la qualité de l’air urbain. La hausse des températures favorise la formation de polluants gazeux et diminue la dispersion des polluants. Ce qui n'est pas sans conséquence sur la santé des citadins.
                 
Reconquérir l’eau et la nature

La végétation joue un rôle essentiel de protection contre la chaleur. Elle participe à la réduction des îlots de chaleur, grâce au phénomène d’évapotranspiration et d’ombrage des sols et des bâtiments, ce qui permet à l’air ambiant de se refroidir.

Il est couramment admis que plus une ville est verte et moins elle souffrira de l’ICU. Les arbres, les plantes, les jardins, les parcs, et de manière plus générale, tous les espaces couverts de végétaux jouent un rôle de régulateur thermique au sein des villes en rafraîchissant l’air.
De plus cette végétalisation en milieu urbain améliore la gestion des eaux pluviales et la qualité de l’air.

Il est également important de privilégier un retour de l’eau en ville et de désimperméabiliser autant que possible les sols.

L'eau et la végétation constituent des moyens de rafraîchissement. Les scientifiques ont noté une baisse de température de 4° à 6° C au plus fort de l’été, pour un écran végétal sur une façade.

Les effets sur l’ICU seront différents selon les types de végétation que l’on met en place : sols et pelouses, arbres, toits végétalisés, façades végétales, parcs. En termes d’urbanisation, il importe de favoriser les couloirs de vent.

En plus de ces solutions, il convient d’agir aussi au niveau de l’industrie, des transports ou encore de la climatisation qui produisent tous une quantité de chaleur qui vient s’additionner à la température ambiante.

Sources : Nature Québec, UHI.

Derrière le mur, c’est dehors

En côtoyant régulièrement des personnes dites « handicapées mentales », j’ai réalisé depuis longtemps que ce terme était un mur sans consistance. Mais ça reste un mur, et il y a du monde derrière ce mur. Auteur et photographe amateur, j’ai souvent essayé de capter ce monde à travers mes textes comme mes images. J’ai fini par comprendre que je n’y arriverai jamais. Alors j’ai confié mon appareil photo aux résidents de l’Arche pour qu’ils me donnent leur point de vue.

Nous avons passé l’après-midi ensemble. Il y avait peu de volontaires et beaucoup de timidité. Au début, j’ai du prendre des photos moi-même. La séance était agréable et tout le monde riait beaucoup, mais les photos étaient banales, lisses, nulles. Je passais une fois encore à côté de l’essentiel : ma position derrière l’objectif, ma simple présence produisaient une interaction qui brouillait tout. Je me sentais de trop. J’ai fini par mettre mon appareil entre les mains de Robin. Ce n’était pas évident, je l’ai un peu forcé. Un peu gêné, il s’est exécuté, comme s’il y avait quelque chose d’impudique à exprimer sa vérité de ce côté-ci du mur, et le voile s’est levé : chacun est revenu à soi, il n’y avait plus de photographe, il y avait une présence qui se détachait du mur blanc et des regards qui en disaient plus long qu’un livre.

Maintenant je sais ce qu’il y a à faire : laisser le temps, laisser faire, ralentir, renoncer. C’est cela que nous, emprisonnés dans nos murs, ne savons plus faire.
Philippe


Pour en savoir plus :

Samedi 17 novembre à 14h30. Temps froid et beau.

Manifestation anti pollution, pour une avenue du Rhin sans poids lourds, initiée par l’ARAN et l’EDEN (associations des résidents du quartier de Neudorf et de l’écoquartier Danube).

Hasard du calendrier, le même jour, les Gilets Jaunes organisaient leur première manifestation. A la vue de notre banderole, le long de l’avenue du Rhin, les sympathisants en voiture ont klaxonné en signe de solidarité…

Quelques pancartes bricolées, pour les besoins de la cause, des slogans déclinés au feutre ou sur photoshop, ce sont des paroles d’habitants d'un genre particulier, images saisies au vol, par une voisine de Neudorf. 

© Isabelle Lechner

Rue de l’Elbe, face aux "Blackswans". La manifestation s’ébranle vers l’Avenue du Rhin.

© Isabelle Lechner

Nino et son doudou. Très concerné. L’école maternelle en construction qui borde l’Avenue du Rhin l’accueillera à la rentrée  2019.
© Isabelle Lechner

Inconnue en manteau rouge. 
Quand le soleil se met de la partie et joue les projecteurs…

Véronique E.

Redevenir fabricant à La Fabrique

De plus en plus de scientifiques alertent sur le risque d’effondrement de notre civilisation “pétrolithique”. Le risque est réel de devoir compter assez vite sur nos ressources locales pour vivre, voire survivre. Mais que faire quand on ne sait plus fabriquer ou réparer les objets indispensables du quotidien ? C’est le moment de réapprendre à “faire”. Et pour ça, il y a La Fabrique, à Strasbourg.

La Fabrique est une association créée en 2014, installée dans l’ancienne Brasserie Grüber, à Strasbourg-Koenigshoffen.

Elle a aménagé des ateliers partagés pour travailler le bois, le métal, l’électronique-informatique, la couture, et d’autres à venir.
 
La Fabrique organise aussi des conférences, des expositions, des spectacles, des concours… La Fabrique est ouverte à tous, chaque jeudi soir.

La soirée est un moment convivial d’échange et de découverte. Vous visitez les locaux, découvrez les équipements et rencontrez les membres, discutez avec eux de vos projets autour d’un verre.

Le lieu réunit les machines et aussi les formateurs pour aider à fabriquer ou réparer.

© La Fabrique

Chaque premier jeudi du mois, c’est Répar’Action de 20h30 à 22h30.

La Fabrique aide gratuitement à réparer ce qui ne marche plus : électronique, petit électroménager et autres bricoles.

La Fabrique se fonde sur trois valeurs. Concrétiser : “faire” ancre une idée dans la réalité. C’est agir sur son environnement en conscience. Apprendre : “bien faire” nécessite des  compétences  qui  s’acquièrent par la transmission et par la pratique. Innover : se réunir et échanger pour créer ensemble.

En adhérant à La Fabrique, on se donne de nouvelles chances d’être autonome, résilient et en accord avec ses valeurs écologiques. Et c’est à côté de chez nous...

Pour en savoir plus :

Site web : http://lafab.org/


© La Fabrique

© La Fabrique

© La Fabrique

Fête du jardin et du compost

Malgré le temps frisquet et humide de ce samedi 27 octobre nous étions une vingtaine d’habitants du quartier à mettre en couleur la banderole du jardin partagé et admirer l’immense travail des cloportes dans le compost.

Comme d’habitude chacun a apporté de quoi réjouir les papilles et se réchauffer, des noix, du vin chaud, un gâteau de carottes, jus de pommes,  radis locaux, etc.

Petits et grands ont trempé des pinceaux de toutes tailles dans les couleurs primaires pour créer un joyeux mélange de styles et aboutir à la réalisation artistique qui orne la palissade du jardin partagé.


C’était aussi l’occasion de faire le bilan d’une année au jardin qui devient peu à peu un lieu de rencontres  avec son banc fabriqué en palettes, les chaises récupérées, la table  confectionnée  à  partir  d’une bobine de chantier :  un oasis coloré et vivant au milieu du béton.

Des insectes, oiseaux, lézards, abeilles sont nos invités privilégiés et nous essayons de reconstituer des « milieux 4 étoiles » les plus naturels possibles (voir par exemple l’hôtel à insectes en construction, le château des lézards qui a été une destination estivale prisée cet été).

Le jardin va maintenant s’endormir jusqu’au printemps ; uniquement en apparence d’ailleurs car d’autres idées vont émerger pendant cette période : continuons à fabriquer de l’utile propre, écologique, pratique et beau !

Pour le compostage par contre, il n’y a pas de répit hivernal. Les vers et les cloportes sont infatigables.