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Dessine-moi l'écoquartier Danube !



Rencontre avec Pascale Richter, architecte responsable de la maîtrise d’œuvre de l'écoquartier Danube.

Pouvez-vous nous présenter en quelques mots l’équipe d’architecte-urbaniste qui a conçu le plan directeur du quartier Danube ?

C'est une association constituée par l'atelier Devillers et associés (Paris) représenté par Magali Volkwein, et l'agence Richter architectes (Strasbourg) que je représente.

C'est un véritable travail d'équipe que nous menons depuis le premier jour, quand nous avons décidé de nous associer.


En quoi consiste votre mission ?

Notre mission consiste à imaginer ce nouveau quartier, à dessiner ses rues, ses places, définir le gabarit, les hauteurs des édifices, l'emplacement des équipements publics.


Tout d'abord, il s'agit d'établir un schéma directeur, ensuite d'établir des règles auxquelles chaque constructeur et son architecte doivent se référer. Ici, la mission de coordination architecturale a pris tout son sens grâce à de nombreux workshops qui ont permis d'harmoniser, d'ajuster les relations entre les divers bâtiments.



Comment avez-vous imaginé la composition de ce nouveau quartier ?

Dans un premier temps il s'agissait de relier le futur quartier à la ville qui l'entoure, entre les équipements de part et d'autre du quartier, en s'inscrivant dans la continuité de la trame du Neudorf et enfin en facilitant le lien entre les berges et les ponts au nord du quartier.

Dans un deuxième temps, il s'agissait d'ancrer le futur quartier dans l'histoire du lieu en imaginant un rapport particulier à l'eau au cœur du quartier, en conservant le rapport au ciel de ce secteur portuaire, sa matérialité, son nuancier, sa végétation à la fois portuaire et évocatrice du Ried.


La composition du quartier a été aussi orientée par la volonté de créer un quartier vivant, en imaginant une grande variété d'espaces publics, d'espaces partagés, en portant un soin particulier aux rez de chaussée, en offrant à chaque logement une pièce extérieure à vivre, en encourageant la mixité fonctionnelle à l'échelle de l’îlot et du quartier.

Pour vous, c’est quoi un écoquartier ?

Ce terme ne devrait plus exister. Cela voudrait dire que les autres ne le sont pas. La question environnementale doit être posée dans tous les projets, label ou pas.

Il est vrai qu'ici grâce au label, nous avons pu expérimenter de nouvelles pratiques comme l'idée que la cour d'école doit pouvoir être utilisée comme espace public pendant les congés.

Ainsi que l'idée que tout le quartier est une zone de rencontre (une zone où la voiture n'est pas bannie, mais où le piéton est prioritaire) et avons pu imposer la présence d'espaces partagés à des échelles et sous des formes différentes.


L’Arche à Strasbourg a un an !

Par une belle après-midi de la fin du mois de septembre, tout le monde était là pour fêter ce premier anniversaire : personnes vivant à l’Arche, familles, amis, voisins, Monsieur le Maire de Strasbourg ainsi que des représentants de différentes instances politiques et financières du Bas-Rhin ayant soutenus le projet.

J’ai été touchée par le soin et l’énergie donnés par les personnes de l’Arche, pour l’organisation de cette fête. C’était simple, mais ô combien bien pensé et chaleureux. L’atelier « décor de muffins », quelle trouvaille !

Touchée aussi par le bonheur qui se lisait sur le visage des habitants des maisonnées, de vivre à l’Arche, de fêter ensemble. On sent bien qu’ils sont profondément heureux de leur vie.


Également touchée par la joie qui se lisait sur le visage des visiteurs, quel que soit l’horizon d’où chacun venait. Je crois que l’Arche a fait du bien à tous ceux qui ont la chance de pouvoir y mettre un pied ! Ce samedi de fête, ça m’a paru évident.



Et enfin, plus personnellement, j’ai été touchée de voir combien ma fille est « remplie » et « nourrie » par sa nouvelle vie, combien elle est rayonnante et heureuse au milieu de ses amis.

Alors, merci à chacun de vous pour cette belle journée qui nous a permis de nous chauffer à votre soleil, le soleil de l’Arche.

Belle et longue vie à votre communauté, continuer à vous enraciner dans votre quartier, à créer des liens, et avec la simplicité qui est la vôtre, à montrer combien, malgré nos différences, il est agréable d’être ensemble.

Claire Pauly, maman de Perrine vivant à l’Arche.





 

Le parking « Danube Vert »

Le parking est constitué d'une partie en sous-sol et d'une partie en silo de 5 étages (demi-niveaux). Au total, il accueillera 338 places. L'entrée et la sortie des véhicules se situera rue de l'Elbe, comme une des deux entrées principales piétons (privilégiée car plus accessible pour les usagers du quartier).


La seconde entrée principale, plus facilement accessible par les visiteurs, est située avenue du Rhin, au pied du silo.

Les quatre côtés de la façade du silo seront composés d'une serrurerie dans une teinte bronze pour le niveau du rez-de-chaussée, et d'un habillage en verre et en métal teinté bronze également.

Le hall d'entrée rue de l'Elbe disposera d'un petit local gardien ; les deux halls piétons (le second étant en pied de façade Ouest du silo), principalement vitrés pour donner sur l'extérieur, seront de teinte vert d'eau.

Le dernier niveau du silo, non couvert, sera réalisé en étanchéité circulable bleu piscine, et ses marquages au sol dans des teintes fuchsia.

Les travaux du parking ont démarrés en mars 2017 ; le gros-œuvre s'est terminé en juin 2018 ; la pose de la façade du silo a été réalisée d'août à septembre 2018. Il sera mis en service pour début janvier 2019.

L'assemblée générale de l'ASL (association syndicale libre des résidents du quartier Danube)  a  statué sur les propositions de noms des deux parkings du quartier :

1) le parking de l'îlot I (en partie silo) sera appelé Danube Vert, principalement   du  fait de  la couleur  des  deux halls  d'entrée  piétonnes principaux qui ont été conçus dans une teinte verte.

2) le parking souterrain avec 128 places mis en fonctionnement en février 2017, s'appellera Danube Bleu.

Un apéro d'automne très convivial

Le vendredi 12 octobre a eu lieu comme prévu, dans la cafétéria de l'EPHAD Danube, l'apéro de saison de l'écoquartier.  

Comme chaque mois, tous les résidents du quartier ont été les bienvenus à l'apéro organisé par la toute jeune association d'habitants EDEN (avant collectif Danube).  

Ce fut un moment convivial et joyeux qui a permis de se retrouver, de faire connaissance et d'accueillir les nouveaux venus au Danube. 


Cette fois des habitants de la tour Elithis étaient présents en force. 

L'animation de la soirée fut assurée par la belle équipe de l'Arche, qui a réalisé un jeu « comme à la télé ».

Réunis en trois groupes, les participants devaient répondre à trois questions imaginées par l'autre équipe. Le but du jeu, répondre le plus rapidement, tout en testant nos connaissances sur la vie de quartier.





 



Petit Quizz

Dans quelle entrée d'immeuble pouvez vous m'admirer ?

Je suis la sculpture de l'entrée de mon immeuble.

Je ressemble à un détail sculpté de grès rose de la cathédrale. Je possède des arches et grâce à ce détail unique, mon immeuble et moi, apportons un peu de rondeur dans ce quartier où ne règne que l'angle droit.


Où suis-je situé ?


Vous me reconnaîtrez je suis recouvert de briques et je possède un côté frais et rose et vert de la jeunesse !

Je n'ai pas la prétention de concurrencer ma voisine la tour Elithis, mais beaucoup envient déjà ma terrasse et sa vue imprenable sur Strasbourg et la Forêt noire.

Je suis bien sûr le bâtiment Axiom et nous allons fêter ma famille et moi nos deux ans d'installation.

Je continue ma période de rodage dans cet écoquartier qui bouillonne de projets. Des liens se tissent malgré les occupations de chacun...

Bientôt une vie paradisiaque du jardin d'EDEN va voir le jour dans mon Écoquartier Danube Énergies Nouvelles.

Emmanuelle



Roubaix, ville jardin... potager

Roubaix est une des villes les plus pauvres de France, victime des crises du textile et de la vente par correspondance. Citoyens, associations et habitants relèvent la tête. Ils conjuguent solidarité et respect de la planète. Après avoir été pionnière du zéro déchet, la ville développe son agriculture urbaine.

Pour l’instant, Roubaix compte une dizaine de jardins partagés et 26 jardins familiaux sur 15 hectares. « L’objectif est d’augmenter la part de consommation des légumes autoproduits sur le territoire et d’arriver à 10 % de ce qu’on consomme à Roubaix » annonce Sandrine Varlet, chargée de mission à la Ville. Comme ailleurs,  toutes  les  formes d’agriculture urbaine sont expérimentées : cultiver les angles de rue, les toitures…

Des associations relaient cette politique. Le jardin de traverse réunit 60 familles et propose formations et animations : troc de plantes, ateliers de jardinage, vente de légumes bio... La ferme urbaine circulaire du Trichon, installée en centre ville, occupe une friche et un parking de 6.000 m2. Quelques dizaines d’habitants transforment ces vestiges du vieux monde en ferme urbaine, dans une démarche de récupération et de réemploi.

Roubaix se métamorphose à partir des projets concrets : déchets, jardins… il en émerge une  conscience plus  globale. « Nous voulons créer du maraîchage collaboratif, mais aussi de l’habitat partagé et d’autres projets de transition dans ce quartier populaire… Il nous faut remobiliser les habitants autour du bien commun afin de mieux résister aux effets de la crise écologique globale » explique Vincent Boutry, président de l’Université Populaire et Citoyenne de Roubaix.

La stratégie des petits pas n’est pas une fin en soi. C’est un moyen de passer le plus rapidement possible à des actions cohérentes, pour un mode de vie soutenable.


Pour en savoir plus :
www.jardindetraverse.com
http://ferme-trichon.initiative.place/

Un moustiquaire naturel

Pour fabriquer un anti-moustique 100 %  naturel, efficace et décoratif, prenez un petit bol rempli d'eau, y déposer des quartiers de citron jaune et de citron vert dans l'eau.

Ensuite additionner une quinzaine de gouttes d'huile essentielle d'eucalyptus citronné. Bien mélanger.

Pour la décoration, vous pouvez déposer une bougie flottante, l'allumer et le tour est joué.

Si la soirée se prolonge, rajouter quelques gouttes d'huile essentielle.


La sauge, remède contre les piqûres d’insectes


La sauge (salvia officinalis, du latin salvare, qui signifie "guérir") est une plante à multiples vertus et des bienfaits sur la santé (plante digestive par excellence).

En plus de ses propriétés culinaires, la sauge est une plante médicinale utilisée depuis l'Antiquité. Elle aide à désinfecter et soulager les démangeaisons et les douleurs entraînées par les piqûres d’insectes.

Comment l'appliquer ?

Prenez quelques feuilles de sauge fraîche et frottez-les directement sur la peau sur chaque piqûre de moustique.

Elles calment les piqûres d’insectes et les morsures grâce à leur pouvoir astringent et antiseptique. Elles aident également à la cicatrisation des plaies

Comment la cultiver ? 

La sauge a besoin d’une exposition chaude et ensoleillée. Elle pousse dans un sol léger, profond, sableux même pauvre.

Plantée à proximité de vos rosiers, la sauge sera à l’abri des maladies.

En pot, dans un contenant de 20 cm de profondeur, la sauge se développera sans problème, à condition de penser à l’arroser régulièrement, surtout en cas de grosse chaleur.