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Réinventer la mobilité en ville : le pedibus

Le vélo et la marche à pied sont les transports verts par excellence. Ils sont bons pour la santé du corps et aussi pour le psychisme. Des études montrent qu'aller au travail à vélo ou à pied rend plus heureux que de s'y rendre en voiture.

La marche à pied

Un kilomètre, c’est environ 15 minutes de marche. L’occasion de se vider l’esprit et de pratiquer une activité physique. Néanmoins, un trajet en voiture sur 2 fait moins de 3 kilomètres et pire, un sur quatre, moins d'un km, indique l'ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie). Tout est prétexte à utiliser son automobile pour aller au travail, faire ses courses, conduire ses enfants à l'école même quand on a seulement 500 mètres à parcourir !

Ces petits trajets effectués en ville avec un moteur froid engendrent une forte surconsommation de carburant (plus 80% au premier Km, plus 50% au deuxième).

Le pedibus, un projet convivial et écologique

Heureusement, des projets collectifs autour de la marche à pied voient le jour, comme par exemple, le pedibus.


Une système d'écomobilité scolaire basé sur le ramassage des enfants pour aller à l'école  à pied.

Comme pour le bus, les enfants rejoignent des points d'arrêt déterminés au plus près de leur domicile, et bénéficient d'horaires de passage bien définis.

A tour de rôle, des parents ou des accompagnateurs bénévoles (enseignants, grands-parents, etc.) conduisent à pied un petit groupe d’enfants. Plusieurs lignes peuvent desservir la même école. Le convoi suit un itinéraire précis pour arriver à l'heure à destination.


Un véritable système d’entraide basé sur la participation volontaire des parents d’élèves.

Un dispositif qui crée du lien

Le pedibus est aussi un moyen pour développer le lien social entre les familles et les enfants d'âges différents. Il simplifie la vie des parents.

Sans oublier la diminution des embouteillages, le stationnement sauvage aux alentours des écoles et la réduction du risque d'accident.

Le pedibus est actuellement en fonctionnement dans de nombreux pays comme le Royaume-Uni, l'Autriche, le Canada. En Suisse Romande, il n'y a pas moins de 250 lignes.

En France, 130 écoles l'ont mis en place dans diverses villes et régions : Angers, Bruz, Caluire-et-Cuire, Roubaix, Alpes de Haute-Provence, Cheptainville, Bouches-du-Rhône, Alpes-Maritimes, Chambéry, Var, Vaucluse, Caen, Rennes, Rouen, Evry, Marcoussis, Nanterre, Nantes, le Grand Lyon. En région parisienne à Palaiseau, Orsay, Viroflay, Marly le Roi, Villepreux, Versailles, Menucourt, Courdimanche, Le Mesnil-Saint-Denis, Colombes, Suresnes, Bessancourt, Taverny...


Sans doute, le pedibus est un bon moyen pour se rendre à l’école et en revenir en sécurité accompagné d'un adulte et sans polluer.

Sources :
www.pedibus.fr
www.pedibus.ch 


Moins d'autos et plus de vie !


Laboratoire de la ville de demain, le quartier va cantonner le stationnement en ouvrages

Il y a 11 ans, l'atelier de projets lancé par la municipalité pour plancher sur l'écoquartier Danube a affiché de nombreuses ambitions pour un quartier innovant.

La qualité de vie a été mise en avant. Outre la grande perméabilité de ce morceau de ville, une végétation d'origine locale omniprésente, une architecture portuaire et fluviale, des toitures terrasses lieux de cultures et de rencontres, trois choix majeurs ont été retenus :

- une grande place laissée aux mobilités douces (pied, trottinette, vélo…).
- pas de stationnement dans les rues, mais dans des parkings situés à proximité.
- un dimensionnement de ces parkings prenant en compte un véhicule pour deux logements.

Ces parkings permettront le stationnement de tous les résidents abonnés. Le principe du «foisonnement» est basé sur une occupation temporaire par les différents types d'utilisateurs au fil des heures de la journée. Une même place pourra être utilisée la nuit par un résident et en journée par des visiteurs.
Lire « Le stationnement » (rubrique Vie de quartier).

Un beau quartier aéré

Le stationnement en ouvrage, au sud-ouest, Danube Bleu (128 places) et au sud-est, Danube Vert (338 places) libère de nombreux espaces dans les ruelles pour gagner en qualité d'utilisation et d'occupation. En rive des chaussées, pas d'autos, mais un périmètre apaisé, verdoyant, pour respirer, regarder, se croiser, se parler...

Contrairement à l'écoquartier des brasseries, dans lequel toute circulation est proscrite, sur Danube, la circulation est libre pour la dépose de passagers, de courses…

Tous les habitants du quartier ne possèdent pas de voiture. Beaucoup font du vélo. Deux stations Citiz proposent à proximité immédiate des véhicules en auto partage. La ligne de bus 30 s'arrête rue Kastler, et les trams C et E rue Michelet.

L'écoquartier Danube sera l'un des rares quartiers sans stationnement de rue. Plus de place pour la vie, pour la ville de demain.


Stationnement
Renseignements et  abonnements :  
CEGIP 17 avenue du Rhin
67100 Strasbourg 
Téléphone: 03 90 22 90 00

Le charbon Binchotan

Produit à Wakayama sur l’île de Honshū au Japon, le charbon Binchotan est utilisé principalement pour purifier l’eau du robinet, cuire le riz et enlever le poison des plantes. Il réduit le chlore, minéralise l’eau et équilibre son pH.


De par sa surface extrêmement poreuse, il attire et retient les ions contaminants et relâche des minéraux comme le calcium, le fer et le magnésium dans l’eau : cela améliore le goût de l’eau du robinet et contribue à une meilleure santé.

Utilisé quotidiennement, il a une durée de vie de 3 mois. Passé ce temps, on peut le réactiver en le laissant bouillir dans de l’eau et le laissant sécher à l’air libre, plein soleil.

Son utilisation

Le filtre actif se place dans un contenant de votre choix (gourde, bouteille, carafe…).


Un temps d’action est nécessaire :

- Dès 1 heure : action correcte
- Au bout de 4 heures : action meilleure
- Après 8 heures : action parfaite !

Bon à savoir

1 L = 1 charbon
1 charbon est idéal pour filtrer
1 litre d’eau.

Il est conseillé de ne pas boire l’eau restée plus de 48 heures avec le charbon actif.

Source : leretouralaterre.fr

 

Mue de printemps

Les aménagements seront réalisés par phases

Les aménagements définitifs des espaces publics du quartier ont commencé le 18 mars.

Pour tenir compte  des  chantiers de construction en cours, les travaux seront réalisés par phases successives, dans les secteurs de la rue de l'Elbe, la rue Rosa Bonheur, la rue Juillard et Passage de la Gosseline.

La circulation de tous les véhicules sera interdite sur ces sections de voie pendant les travaux.

Voir l’infographie ci-dessous : la phase 1 est coulée et le tronçon sera remis en circulation début mai pour les voitures.

La phase 2 est en préparation et sera coulée mi-avril. La phase 3 doit démarrer le 8 avril pour 3 semaines de travaux et remise en circulation fin mai.

La phase 4 devrait démarrer début mai avec environ 2 semaines de  travaux. La phase 5, mi-mai. La phase 6, début juin.


Et la phase 7, mi-juin. La préparation des espaces verts suivra dans la foulée, par secteurs. Et les plantations auront lieu à la période propice, en automne.

Du 8 avril au 30 mai, l’accès ouest du quartier, par la rue Edmond Michelet, sera condamné. Pour accéder à la rue de l’Elbe, il faudra emprunter l’entrée est, par la rue Alfred Kastler.

Contact : sers@sers.eu

L'après-midi conviviale de l'Arche

Du soleil, des jeux et des rencontres au rendez-vous !

Ce samedi 30 mars, le soleil est au rendez-vous pour l‘après-midi conviviale organisée par les deux maisons de l‘Arche.

Un élan printanier anime les visages radieux des "matelots“ de l‘Arche et de ceux qui les ont rejoints, voisins, proches et amis. Tous sont heureux de faire connaissance ou de se retrouver.

Se rencontrer, en toute simplicité, c‘est bien là l‘objectif. Et pour cela, tous les supports sont bons :  le jeu, le dessin, le bricolage, l‘atelier d‘écriture, sans oublier les échanges spontanés autour de bons gâteaux ou de gaufres fraîches.

Le passage de la Gosseline, fermé à la circulation en vue de son aménagement prochain, quitte son allure de terrain vague pour se transformer en terrain de jeux et de bricolage.


John Freddy et Timothée initient petits et grands à un jeu de boules originaire de Colombie, tandis qu‘à leurs côtés, les bricoleurs transforment des palettes en tipis indiens.

Célia, Lucia et Marie accueillent les plus calmes sur la péniche pour un atelier d‘écriture sur la thématique du printemps et des voyages.

Au Grand Huit, un atelier créatif propose de créer quelque chose de ses mains. Audrey et Caroline, en hôtesses attentionnées, s‘assurent que chacun soit restauré.

Jean-Claude, quant à lui, décrit les plans de la troisième maison de l‘Arche et de l‘espace-rencontre, en cours de construction entre l‘EHPAD Danube et la tour Elithis.

Les futurs habitants se réjouissent de voir que le bâtiment prend forme. Ça fait du bien de voir les rêves devenir réalité. 

L'écologie d'un quartier

Des échos : « Il y a trop de béton ici ! » « qu’est-ce que c’est dense… » « c’est quoi le côté écologique dans votre « écoquartier » ?

Oui, c’est vrai et on peut se poser des questions mais voilà, comme il est impossible de faire tomber les murs de béton, embellissons-les !

En végétalisant chaque m2 de terre : et ça pousse vite ! (dès la première année la renouée a grimpé de 10 mètres), le jardin partagé s’est paré d’une pergola, l’îlot H4 s’est transformé en un espace convivial avec des bacs à plantes, des bandes de terre, du mobilier confectionné avec des palettes.

Les composteurs se remplissent, les apéros des 4 saisons créent des liens, les gens se parlent, les abeilles butinent, un Rep'art Camp est en gestation : notre Eden.

Ce quartier sera ce que nous tous en ferons ; aujourd’hui la promesse d’un vivre-ensemble agréable par le respect des différences est nourrie par  la présence de l’Arche, de l’EHPAD, de l'école maternelle, des étudiants, habitants de tous âges, de divers horizons.

On chuchote d’ailleurs qu’il y aura bientôt des poules ? Peut-être pourront-elles un jour déambuler librement  dans les allées puisque  les voitures seront parfaitement rangées dans les silos bleu et vert.

Et puis n’oublions pas l’écologie relationnelle ; c’est peut-être de là que tout part… suite au prochain épisode.

« L’utopie est une réalité en puissance » Edouard Herriot.

Edithe




Le stationnement




L’écoquartier Danube s’inscrit depuis l’origine dans un objectif d’innovation en faveur du développement durable, sur la thématique de l’usage de la voiture et la place de stationnement dans la ville, avec une volonté d’incitation à l’utilisation d’offres alternatives à l’usage de la voiture au quotidien en milieu très urbain.

Aussi, toutes les places de stationnement dédiées aux immeubles sont regroupées dans les deux parkings, Danube Bleu et Danube Vert, propriétés de l’Association Syndicale Libre, constituée par  l’ensemble des copropriétés. Chaque immeuble ayant financé la construction de ces parcs (par une participation versée par le constructeur lors de l’achat du terrain) dispose d’une capacité à louer les places associées, proportionnellement au nombre de logements créés.

L’ensemble des rues internes au quartier ne disposeront pas de places de stationnement extérieures, mais 80 places supplémentaires dédiées au public seront disponibles dans le parking Danube Vert.

Le Syndicat de l’ASL a lancé les travaux d’équipement du parking Danube Vert et procède en ce moment au choix du futur exploitant des deux parkings, ce qui permet d’envisager la mise en service de Danube Vert pour début juin, et donc l’ouverture du stationnement au public visiteur.

L’objectif de l’ASL n’étant pas de faire des bénéfices, les tarifs de location des places pour les habitants (60€/mois), ainsi que les tarifs horaires pour les visiteurs, sont modérés pour permettre de couvrir exclusivement les dépenses (assurances, rémunération de l’exploitant, petit entretien, taxe foncières…) et des provisions pour travaux. Cette politique tarifaire conforte ainsi les objectifs environnementaux auxquels tous les habitants de l’écoquartier aspirent.

Toutefois, la relative liberté du stationnement dans le quartier depuis plusieurs mois, et donc le manque d’intérêt pour la location de places couvertes et sécurisées, conduit aujourd’hui à constater que le budget 2019 de l’ASL sera déficitaire (et 2020 bénéficiaire). La prochaine ouverture de Danube Vert permettra d’affiner les prévisions budgétaires, mais cette situation conduira certainement l’ASL à compenser les dépenses par des appels de fonds auprès de chaque copropriété en fin d’année 2019.

Convaincu de la pertinence environnementale et économique de cette solution de stationnement, le syndicat fera son maximum pour que cet impact soit limité pour l’ensemble du quartier, en réévaluant les tarifs de manière provisoire le cas échéant.