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Histoire de poules

GaliPâques et RoussAngèle se bousculent devant la petite porte du poulailler quand je l’ouvre, aux environs de sept heures ;  Odin le chat les accueille au saut du lit ; je nettoie les crottes pour garder une litière propre ; elles se restaurent puis partent dans leur coin pour la toilette matinale avant de sortir dans le jardin partagé ; elles sont coquettes.

Dans la journée elles grattent la terre, picorent de ci-delà ce qu’elles trouvent, en complément d’un mélange de graines, font des aller-retour au jardin partagé, où l’herbe est plus verte.  

Elles ont pondu leur premier œuf à 8 mois et depuis c’est un œuf par jour sauf en période de couvaison (même sans coq il y a des œufs !). 

Ce sont des animaux sociables, curieux et de bonne compagnie ; avec Odin, les oiseaux et même les escargots qui s’invitent autour de la gamelle les jours de pluie, c’est une mixité réussie !  
            

©Photo E. Bresch


Elles font plusieurs siestes par jour dans un petit trou de terre-sable-cendre et en sortent…. propres !

Quand la clarté du jour diminue, elles commencent à se rapprocher lentement du poulailler, en picorant à droite et à gauche,  prenant parfois des chemins de traverse… elles boivent encore un peu, parfois l'une d'elles revient picorer  encore quelques graines avant de repartir se coucher.

Si l’une traîne, l’autre la rappelle à l’ordre par de petits cris caractéristiques, comme  pour  lui  dire « allez, viens maintenant, il est l’heure ! ».

Quand elles sont bien installées chacune dans son box, je ferme  le poulailler  en  leur  souhaitant « bonne nuit les poulettes ! ».

Vivre avec des poules est une belle aventure partagée.
  

©Photo E. Bresch


Plaisir des mots à l’EHPAD

Parmi les nombreuses animations proposées conjointement par Sylvie Heintz et Christophe Antz, l’atelier « Plaisir des mots », qu’il anime par ailleurs, permet à des personnes très âgées, - 90 ans en moyenne – de participer à l’élaboration de textes imaginés en commun avec les autres résidents.  

N’étant plus en capacité d’écrire elles-mêmes, à cause de problèmes de dextérité et d’acuité visuelle, l’animateur a mis au point une manière de les faire participer à l’échange de leurs réflexions, de leurs propositions, ainsi qu’à l’élaboration orale de textes. Il écrit leurs idées sur un grand tableau et les lit à haute voix avant d’effectuer sous leurs directives, les ultimes modifications.

Au printemps dernier, suite à l’incendie de la Cathédrale de Paris, qui a ému beaucoup de résidents comme tant de français, l’atelier a proposé d’écrire collectivement un acrostiche avec les mots « Notre Dame ».   


Noble Cathédrale de Paris, 
Oraisons en ton honneur ! 
Transept brûlé, carbonisé, 
Ruines désolantes et fumantes, 
Édifice grandiose et imposant !
Désolation devant un tel désastre, 
Accident hélas imprévisible… 
Malheur mémorable, 
Espoirs de reconstruction. 



Résidents à l'EHPAD Danube

S'emprunter des objets entre voisins

Des échanges qui créent des liens sans passer par l'argent.

Quand pour la dernière fois avez-vous utilisé votre perceuse ?

Combien d’outils achetés un jour pour un usage privé sont utilisés à peine quelques fois pendant des années ! Et si on se les prêtait ?   

Chaque foyer français possède en moyenne 34 objets utilisés moins de 3 fois par an. Un exemple flagrant : une perceuse est utilisée en moyenne 12 minutes entre l’usine et la déchetterie.               




Nous avons tous, au fond de nos placards, des objets que nous n’utilisons que très rarement : appareil à raclette, outils de jardin, fer à repasser, escabeau, diable…. la liste est longue. Et inversement, nous avons tous déjà eu besoin ponctuellement d’un objet à usage occasionnel, que nous serions bien heureux de pouvoir emprunter au lieu de l’acheter.  

Afin de favoriser le prêt des objets peu utilisés, des solutions voient le jour. Elles ont pour but aussi de faciliter les échanges entre voisins et de ne pas obliger à passer par l’argent.   

Comment cela fonctionne-t-il ?   

La démarche est très simple : il suffit de coller sur sa boîte aux lettres des autocollants avec la liste des objets qu’on souhaite prêter à ses voisins, qui en feront de même.                

De plus, ce type de démarche qui consiste à prêter / emprunter entre voisins, fait du bien à la planète, car on diminue la production de tout un tas d’objets rarement utilisés et stockés dans les caves ou les armoires. Des objets dont la fabrication oblige à puiser dans  les ressources naturelles et qui finissent dans les déchetteries.  




Comment l’idée est-elle née ?  

À Berne en Suisse, en 2014, deux filles ont lancé l’action Pumpipumpe « Prête moi ta pompe », visant à favoriser l’interaction sociale entre voisins. Elle encourage le prêt et l’emprunt d’objets rarement utilisés. Et ceci non pas via Internet, mais grâce à une vignette collée bien en évidence sur sa boîte aux lettres afin de rendre ces objets visibles. Une jolie façon de dire à ses voisins que l'on est prêt à partager son escabeau ou son vélo.  

En France, le site des initiatives écolos humanistes a créé un kit de 28 autocollants, téléchargeables gratuitement et prêts à l’usage, qui correspondent à des objets à partager, plus quelques « jokers », où vous pouvez dessiner ce que vous voudriez prêter à vos voisins !  

D'autres plateformes existent dans le même esprit de cette économie du partage :​ Mutum, Smiile, L'annuaire des SEL.

Voilà une manière de se rendre service entre voisins tout en promouvant une utilisation responsable de nos ressources.  

Et vous, que pouvez-vous partager avec vos voisins ? 





Pour en savoir plus : 

 http://lesecolohumanistes.fr/pret-entre-voisins/
 https://www.pumpipumpe.ch/

Plantes comestibles

Les trois plantes qui poussent à l’état sauvage dans notre quartier sont comestibles.           

Le chénopode blanc (chenopodium album)

Plante très commune qui pousse dans presque tous les potagers et terrains vagues. Elle s’avère être cousine de nos épinards, toutes les recettes avec notre épinard sont transposables au chénopode, en meilleur.

Il est possible également de le consommer cru. Il est riche en vitamines A, B2, C, calcium, etc… Mais il contient aussi des oxalates qui impliquent une consommation modérée.       




Le pourpier  (portulaca oleracea)

Une plante typique du régime crétois qui ne pousse que durant la période la plus chaude de l’été, surtout sur des sols sableux. Tiges et feuilles sont comestibles, que ce soit crues ou cuites.

Riche en oméga 3, en vitamines E, A et C, il contient aussi plusieurs sels minéraux : potassium, phosphore, magnésium…


             

La roquette sauvage  (diplotaxis tenuifolia)

Reconnaissable à sa floraison jaune, elle pousse le long des chemins, dans les terrains vagues.

Ses feuilles et ses fleurs ont la même saveur que la roquette cultivée. Elles s’utilisent dans les pestos, les salades crues…

Stationnement Zenpark au Danube

1000 tonnes de CO2 économisées chaque année

Zenpark, 1er opérateur de parkings partagés et connectés et numéro un français du smart parking pour la smart city, gère désormais le stationnement de deux parkings mutualisés dans l’écoquartier Danube à Strasbourg.  

Les deux parkings Danube Vert et Danube Bleu permettent aux automobilistes et motocyclistes de se garer simplement sur des emplacements sécurisés en stationnement horaire ou location mensuelle. Pour les résidents du quartier, le tarif mensuel de location est de 60€/mois (24h/7j). 

Les visiteurs peuvent stationner dans le parking Danube Vert avec les tarifs préférentiels proposés par ZenPark ou avec des tickets classiques à 1,10€/heure. 

L’offre Zenpark a considérablement simplifié le stationnement des usagers du quartier tout en optimisant l’espace et en réduisant fortement le niveau de pollution, aussi bien atmosphérique que sonore.  



Tous les ans, les membres du service permettent d’ailleurs l’économie de plus de 1000 tonnes de CO2, car le temps d’attente et de circulation alloués à la recherche d’une place sont supprimés.                 

Le projet de l’écoquartier Danube s’inscrit dans une continuité : Zenpark a à cœur de développer de nouvelles solutions technologiques et innovantes destinées aux promoteurs immobiliers, bailleurs et collectivités.   

Dans le cadre de l’activité Smart City, Zenpark travaille aujourd’hui sur plus de 350 projets et accompagne tous les territoires d’innovation en France.

Pour vous abonner ou réserver ponctuellement une place :  https://zenpark.com/

C’est le chantier !

Des aménagements réalisés par phasage

Les travaux d’aménagement des espaces publics,  engagés au printemps de l'année 2019, dessinent maintenant une première image du quartier.

Les rues de l’Elbe, Rosa Bonheur, Emmanuel Levinas et Etienne Julliard ont été mise en service mi-novembre, de manière définitive.

Les plantations, l’éclairage public et le mobilier urbain ont aussi pris  place progressivement.

Ces travaux d’aménagement sont interrompus cet hiver dans l’attente de l’achèvement des derniers grands programmes immobiliers.

Ils reprendront ensuite dès le printemps 2020 par la réalisation de l’aire de jeux, de la place Andrée Viollis et du passage du Neckar.



© Illustr. Agences Devillers et Richter.



Programme des constructions  

L’année 2019 s’est achevée avec la livraison de 50 logements de l’Immobilière 3F, de 33 logements de CUS Habitat et d’une première partie du programme Ambitions de Bouygues Immobilier.

La société de conseil Davidson Consulting a intégré ses nouveaux locaux dans le programme So Smart de Nexity en renforcent ainsi la présence des entreprises dans le quartier.

Le 1er trimestre de 2020 sera marqué par la livraison de quatre programmes immobiliers : 
  • La Saulaie (CDC Habitat), 
  • Le Bélandre (Unanimm), 
  • Ambitions (Bouygues Immobilier) et Futur Composé (Boulle Immobilier). 

Les trois derniers bâtiments du quartier seront en travaux pour une fin de chantier prévue fin 2020/début 2021.



© Illustr. Agences Devillers et Richter.


Imaginer ensemble le cœur vivant de notre quartier






Depuis plusieurs mois, des habitants de notre écoquartier ont imaginé ensemble un espace partagé. Les premières esquisses sont prometteuses !


L’Eurométropole de Strasbourg a mis à la disposition des habitants du quartier un terrain, d’une surface de 350 m², situé entre la résidence étudiante Kellermann et l’Ère Végane.

Des habitants se sont rencontrés pour en définir ses usages. Une première réunion de créativité, sur le terrain, en octobre dernier, a réuni une trentaine d’habitants, adultes et enfants. Une série de réunions, a permis de faire la synthèse des idées des habitants.
  
Grâce à une aide financière de la SERS, l’association Akpé a pu accompagner le projet. Cette association d’architectes est déjà intervenue à Strasbourg, notamment pour l’aménagement de la rue du jeu des enfants et l’installation d’une pépinière de quartier et café associatif, rue de Soultzmatt.

Les architectes d’Akpé ont travaillé avec les habitants, dont des architectes qui résident dans le quartier, pour réaliser un premier plan des aménagements.

Au cours du dernier apéro d’hiver, les habitants présents ont pu évaluer ce projet d’aménagement. Il a été très largement approuvé et suscité beaucoup d’intérêt. Parmi eux, des enfants ont également donné des avis et ont pris cette responsabilité très au sérieux.  

Une place publique par et pour les habitants 

Avec Akpé, des habitants pourront participer à la réalisation de cet espace. Nous serons également en charge de son entretien.

C’est une opportunité extraordinaire qui est offerte aux habitants d’un quartier de concevoir à partir d’une feuille blanche, un espace public, et de le réaliser. L’écoquartier Danube se distingue par une grande diversité de population.

Un espace où toutes les générations, les cultures et les situations de vie peuvent se rencontrer, apprendre à se connaître et partager des activités peut devenir le cœur vivant de notre quartier.