L’Arche envisage la création d’un café associatif dans notre quartier. Mais au fait, c’est quoi un café associatif, et à quoi ça sert ?
Ces cafés et restaurants associatifs poussent un peu partout en France. Lieux de restauration et de rencontre pour les habitants, ils créent du lien social qui s’est perdu dans beaucoup de quartiers et villages.
Le caractère associatif du café permet d’y mettre en pratique des valeurs solidaires et écologiques. Ici, l’objectif n’est pas la rentabilité mais de passer du temps de qualité ensemble. Simples et accueillants, souvent aménagés avec du mobilier d’occasion, ces lieux offrent bien plus qu’un café.
D’abord, ils habituent les consommateurs à prêter attention à ce qu’ils mangent. Au “Troisième café” dans le 3e arrondissement de Paris, les membres collectent les invendus dans les magasins bio du quartier, et les transforment dans leur cuisine. Rien n’est congelé ou déjà préparé, rien n’est gaspillé. L’anti-gaspillage, c’est aussi la volonté du “Bar Commun”, toujours à Paris, qui met à disposition un frigidaire solidaire pour les personnes en difficulté.
Ensuite, ils créent du lien, non seulement entre les habitants, mais aussi les producteurs, les distributeurs, les élus… Le “Café Fauve” à Norroy-le-Veneur en Moselle, collabore avec la “Ruche qui dit oui”. L’initiateur du café, Thomas Nommer raconte “Nous sommes rapidement tombés d’accord, car nos approches sont cohérentes. Cela a permis à nos adhérents le super système de la Ruche, et de faire découvrir notre café à leur public” Un pari gagnant pour tous !
Enfin, ils sont un espace d’échange et de réflexion. Dans les quartiers, les maisons de quartier sont rares et il est souvent difficile d’organiser des réunions citoyennes. Au “Bar Commun” les voisins du quartier sont invités à s’asseoir pour débattre, participer à différents ateliers ou simplement boire un verre. “On voulait un lieu où l’on pouvait faire de la politique autrement, de manière plus ouverte, pour parler de choses concrètes, avec des gens qui n’ont pas forcément accès à ces débats” explique Mathias Priez, bénévole au Bar Commun.
A Strasbourg, plusieurs projets sont en cours, comme le “Café des Possibles” ou le "Social Bar ", un laboratoire de la convivialité.
Un café associatif a toute sa place dans notre écoquartier où enfants, jeunes, adultes, personnes âgées de toutes origines vivent et se croisent.
Quelques adresses :
http://www.lebarcommun.fr/
https://troisiemecafe.org/
Ces cafés et restaurants associatifs poussent un peu partout en France. Lieux de restauration et de rencontre pour les habitants, ils créent du lien social qui s’est perdu dans beaucoup de quartiers et villages.
Le caractère associatif du café permet d’y mettre en pratique des valeurs solidaires et écologiques. Ici, l’objectif n’est pas la rentabilité mais de passer du temps de qualité ensemble. Simples et accueillants, souvent aménagés avec du mobilier d’occasion, ces lieux offrent bien plus qu’un café.
D’abord, ils habituent les consommateurs à prêter attention à ce qu’ils mangent. Au “Troisième café” dans le 3e arrondissement de Paris, les membres collectent les invendus dans les magasins bio du quartier, et les transforment dans leur cuisine. Rien n’est congelé ou déjà préparé, rien n’est gaspillé. L’anti-gaspillage, c’est aussi la volonté du “Bar Commun”, toujours à Paris, qui met à disposition un frigidaire solidaire pour les personnes en difficulté.
Ensuite, ils créent du lien, non seulement entre les habitants, mais aussi les producteurs, les distributeurs, les élus… Le “Café Fauve” à Norroy-le-Veneur en Moselle, collabore avec la “Ruche qui dit oui”. L’initiateur du café, Thomas Nommer raconte “Nous sommes rapidement tombés d’accord, car nos approches sont cohérentes. Cela a permis à nos adhérents le super système de la Ruche, et de faire découvrir notre café à leur public” Un pari gagnant pour tous !
Enfin, ils sont un espace d’échange et de réflexion. Dans les quartiers, les maisons de quartier sont rares et il est souvent difficile d’organiser des réunions citoyennes. Au “Bar Commun” les voisins du quartier sont invités à s’asseoir pour débattre, participer à différents ateliers ou simplement boire un verre. “On voulait un lieu où l’on pouvait faire de la politique autrement, de manière plus ouverte, pour parler de choses concrètes, avec des gens qui n’ont pas forcément accès à ces débats” explique Mathias Priez, bénévole au Bar Commun.
A Strasbourg, plusieurs projets sont en cours, comme le “Café des Possibles” ou le "Social Bar ", un laboratoire de la convivialité.
Un café associatif a toute sa place dans notre écoquartier où enfants, jeunes, adultes, personnes âgées de toutes origines vivent et se croisent.
Quelques adresses :
http://www.lebarcommun.fr/
https://troisiemecafe.org/