Ça fait maintenant quelques mois que tu te caches, timide, parmi les ombres et les brumes. Ta silhouette me manque, pour ce que je veux t’étreindre fort. Tu habitais mes pensées, tu sais, surtout par froid décembre et les fous dans les rues, les mêmes qu’ont sali notre ville, notre cœur et semé un peu de peur. La cicatrice est depuis pansée mais présente à jamais.
Je t’aperçois rarement le soir, de tes timides loupiotes qui scintillent doucement, se confondant presque aux étoiles. Tu te fais plus rare et elles se font plus présentes. Inconsciemment, je te cherche là-dehors, sous la nuit sombre, une tasse de thé fumant en main, et la vitre qui me rend mon regard car tu n’es déjà plus. Mais la chance fait qu’à mon réveil, parfois, tu es la première sur qui mes yeux se posent.
Les jours passent autant que mes soupirs las. Mais quelque chose a changé, l’ambiance dehors, le temps, presque printanier à la mort lente de l’hiver, et sous les éclats incroyables du Roi Soleil, tu brilles, ma reine, tu brilles et je n’ai d’yeux que pour toi. Éphémère encore tu es et je te vois te faufiler entre les ruelles et les reflets des Cygnes Noirs.
Mais ce soir je sais, après avoir déambulé au milieu des passants, des artistes de rues et des airs spontanés ; je te verrai du haut de ma Tour, réfléchir les derniers rayons du jour, de ta pointe acérée à ton buste de pierre, veillant sur Strasbourg telle une mère sur sa fille, tu brilleras, un bref instant, un court moment, tu brilleras, Môman.
Je t’aperçois rarement le soir, de tes timides loupiotes qui scintillent doucement, se confondant presque aux étoiles. Tu te fais plus rare et elles se font plus présentes. Inconsciemment, je te cherche là-dehors, sous la nuit sombre, une tasse de thé fumant en main, et la vitre qui me rend mon regard car tu n’es déjà plus. Mais la chance fait qu’à mon réveil, parfois, tu es la première sur qui mes yeux se posent.
Les jours passent autant que mes soupirs las. Mais quelque chose a changé, l’ambiance dehors, le temps, presque printanier à la mort lente de l’hiver, et sous les éclats incroyables du Roi Soleil, tu brilles, ma reine, tu brilles et je n’ai d’yeux que pour toi. Éphémère encore tu es et je te vois te faufiler entre les ruelles et les reflets des Cygnes Noirs.
Mais ce soir je sais, après avoir déambulé au milieu des passants, des artistes de rues et des airs spontanés ; je te verrai du haut de ma Tour, réfléchir les derniers rayons du jour, de ta pointe acérée à ton buste de pierre, veillant sur Strasbourg telle une mère sur sa fille, tu brilleras, un bref instant, un court moment, tu brilleras, Môman.
Nicolas Mortreux