Trois actions pour gérer et économiser cette ressource vitale dans l'écoquartier
Comme chacun sait l’eau est essentielle à la vie. Même si la ressource en eau est abondante en Alsace, elle reste toutefois épuisable (pollution, prélèvements pour l’agriculture et la consommation humaine).
Dans l’écoquartier Danube, la préservation de cette ressource s’organise autour de trois actions qui impliquent directement la participation de tous les habitants :
Économiser l’eau
Les logements sont équipés de chasse d’eau à double débit, de mousseurs sur les robinets, mais le plus important reste les petits gestes quotidiens pour utiliser l’eau sans gaspiller,
Gérer les eaux de pluie au plus près de leur point de chute
Du fait de l’imperméabilisation croissante des sols des villes, les eaux de pluies sont majoritairement collectées par le réseau public d’assainissement et traitées comme telles par une station d’épuration. Pour éviter l’engorgement des circuits et les perturbations des stations d’épuration, il faudrait continuellement augmenter leur capacité.
Pourtant, les eaux de pluie issues des espaces verts et des toitures sont propres et ne nécessitent pas de traitement. La solution de bon sens est de leur permettre de retourner au milieu naturel, par un circuit court, et de contribuer ainsi à l’alimentation des cours d’eau et des nappes phréatiques.
Pourtant, les eaux de pluie issues des espaces verts et des toitures sont propres et ne nécessitent pas de traitement. La solution de bon sens est de leur permettre de retourner au milieu naturel, par un circuit court, et de contribuer ainsi à l’alimentation des cours d’eau et des nappes phréatiques.
Les eaux de pluies recueillies sur l’écoquartier Danube sont en totalité rejetées dans le bassin Dusuzeau, au nord du site. Mais avant cela, elles auront suivi trois circuits, selon leur origine :
• toitures : dans chaque bâtiment, un système de rétention permet le ralentissement du débit, indispensable en cas d’orage ou de pluies intenses. Il s’agit, soit de toitures végétalisées, qui absorbent rapidement l’eau et la restituent lentement, soit de cuves tampon. Les eaux pluviales sont ensuite restituées au milieu naturel, sans traitement.
• voiries : ces eaux peuvent contenir des polluants, elles sont donc acheminées par des rigoles ou des noues végétalisées pour être stockées. Puis, elles sont filtrées et épurées pour les débarrasser de toute forme d’hydrocarbure, avant d’être rejetées.
• toitures : dans chaque bâtiment, un système de rétention permet le ralentissement du débit, indispensable en cas d’orage ou de pluies intenses. Il s’agit, soit de toitures végétalisées, qui absorbent rapidement l’eau et la restituent lentement, soit de cuves tampon. Les eaux pluviales sont ensuite restituées au milieu naturel, sans traitement.
• voiries : ces eaux peuvent contenir des polluants, elles sont donc acheminées par des rigoles ou des noues végétalisées pour être stockées. Puis, elles sont filtrées et épurées pour les débarrasser de toute forme d’hydrocarbure, avant d’être rejetées.
• espaces verts : ces eaux seront directement infiltrées.
Limiter la pollution des eaux usées
L’eau que nous utilisons pour nous laver, pour la vaisselle et pour les toilettes est rejetée dans le réseau d’assainissement pour être acheminées vers la station d’épuration de Strasbourg avant de rejoindre le Rhin.
Tout ce que l’on verse dans nos toilettes ou nos éviers se retrouve dans les eaux usées et peut entraîner des obstructions des réseaux, des dysfonctionnements des stations de relevage des eaux, comme celle présente sur le quartier, voire des pollutions.
Tout ce que l’on verse dans nos toilettes ou nos éviers se retrouve dans les eaux usées et peut entraîner des obstructions des réseaux, des dysfonctionnements des stations de relevage des eaux, comme celle présente sur le quartier, voire des pollutions.
Les toilettes ne sont pas des poubelles
Les produits chimiques, les médicaments, mais surtout les objets solides comme les lingettes, les protections hygiéniques, les cotons tiges, doivent être jetés à la poubelle ou amenés en déchetterie.
Toutes les 3 à 4 semaines, parfois moins, une entreprise spécialisée doit intervenir sur la station de relevage du quartier Danube pour débloquer les pompes obstruées par des lingettes et des serviettes.
Outre le coût pour la collectivité, cette situation peut entraîner des risques de débordements dans les chantiers situées le long du bassin Dusuzeau.
Outre le coût pour la collectivité, cette situation peut entraîner des risques de débordements dans les chantiers situées le long du bassin Dusuzeau.