Beaucoup de récupération, de partage, d’aides amicales, d’intuition mais aussi de conseils, parfois de gens de passage qui s’arrêtent pour faire un brin de causette, d’opportunités et la confiance dans la sagesse de la nature, une forme d’humilité, un cadeau à une terre bien malmenée, un mariage à trois ! béton-bois-végétal, la victoire esthétique et biologique sur un terrain pollué. La nature saura nous remercier.
Bien sûr il représente un peu de travail aussi, dans le sens noble du terme, et non un instrument de torture comme le définissent certains linguistes ; à cette définition je lui préfère celle du « passage d’un état vers un autre ».
Aujourd’hui ce lieu fourmille de vie, sous terre et au-dessus : vers de terre et scarabées, fourmis, papillons chenilles, escargots et limaces avec lesquels j’ai partagé mes salades tout l’été… lézards, grillons (les souris sont bannies par la présence d’Odin mon chat), abeilles sauvages, guêpes, et beaucoup d’oiseaux (des moineaux bien sûr mais aussi des mésanges, deux rouge-gorge aperçus, inhabituel !
et un bouvreuil ? qui raffolent des graines de tournesol et autres…
Le jardin va bientôt s’endormir sous une couche de feuilles mortes ramassées sur la berge à proximité.
AVANT 2016
APRÈS 2017